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La Babcockerie © A. C.

La Babcockerie : les anciennes usines de La Courneuve recouvertes de street art

La Babcockerie : les anciennes usines de La Courneuve recouvertes de street art 850 638 Arsene

A La Courneuve, les anciennes usines Babcock vont devenir « La Fabrique des Cultures ». En attendant leur réhabilitation, les bâtiments ont été entièrement recouverts par des street artistes. Aujourd’hui, on vous fait découvrir ce projet incroyable !

Pendant tout le XXe siècle, ces usines constituaient le coeur économique de la ville. Elles font désormais partie de son patrimoine, et sont actuellement ouvertes au public. Suivez-nous pour la visite de la Babcockerie

Les anciennes usines Babcock

La compagnie française Babcock et Wilcox s’installe à La Courneuve dès 1898. Elle fabrique d’abord des chaudières industrielles puis se spécialise ensuite dans la chaudronnerie. Lorsque son activité s’arrête au début des années 2010, il faut trouver un nouveau projet à ce gigantesque bâtiment (qui fait 4 hectares et 15 mètres de haut !)… C’est désormais chose faite : il accueillera bientôt « La Fabrique des Cultures », ainsi que des logements et commerces.

La Babcockerie © A. C.

La Babcockerie © A. C.

Les street artistes de la Babcockerie

En attendant, 3 graffeurs ont fait de ce lieu un véritable en musée du street art. Namaste, Sto et Zkor ont ainsi convié plus de 130 artistes à venir recouvrir les murs de leurs oeuvres. De manière clandestine dans un premier temps, et désormais autorisée ! Ils ont créé le collectif La Babcockerie et proposent des visites guidées de leur terrain de jeu hors du commun. Une expérience à ne pas rater avant que leur travail ne disparaisse avec la réhabilitation du bâtiment.

La Babcockerie © A. C.

La Babcockerie © A. C.


+ D’INFOS

La Babcockerie
Rue des usines Babcock, 93120 La Courneuve
RER B La Courneuve-Aubervilliers
Compte Instagram de la Babcockerie

Image d’illustration à la une : La Babcockerie © A. C.

A. C.

Le Panthéon, Paris 5e © ColorMaker

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement 1000 667 Arsene

Alors qu’elle était arrêtée depuis plus de 40 ans, l’horloge du Panthéon s’est remise à fonctionner le 24 décembre 2006… Sans l’intervention des services de la Ville. Elle avait en fait été réparée par le groupe de restauration clandestin Untergunther : des chevaliers de l’ombre du patrimoine !

Faisant partie d’un collectif plus grand appelé l’Urban eXperiment, les Untergunther sont des pionniers de l’exploration urbaine parisienne. Depuis les années 1980, ils se sont donnés pour mission de restaurer des parties non visibles du patrimoine, qui ne font donc l’objet d’aucune préservation alors qu’elles méritent que l’on y prête attention. C’est le cas par exemple de l’horloge Wagner du Panthéon, qui date du 19ème siècle et qui, dans les années 2000, était en train de dépérir depuis quatre décennies…

 

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Une publication partagée par Sacha (@arli201)

Pendant un an, le groupe s’est installé secrètement sous les combles et a travaillé (à ses frais, environ 4000€) pour redonner vie à l’horloge. Le 24 décembre 2006, la tâche est enfin accomplie ! Mais, furieuse, l’administration arrête le mécanisme et assigne le groupe en justice en demandant 48 300€ d’indemnisation : si la violation de domicile est avérée, la plainte pour « restauration clandestine d’horloge monumentale » est rejetée par le tribunal, et les Untergunther sont relaxés. Il faudra attendre 2018 pour que le Centre des Monuments Nationaux puisse la mettre de nouveau en service. Et comble de l’ironie, mais preuve qu’ils ne sont pas rancuniers, ils font appel pour cela à Jean-Baptiste Viot, l’horloger membre des Untergunther qui l’avait réparée douze ans plus tôt !

Image à la une : Le Panthéon, Paris 5e © ColorMaker

A. C.

Le Panthéon, Paris 5e © ColorMaker

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement 1000 667 Arsene

Alors qu’elle était arrêtée depuis plus de 40 ans, l’horloge du Panthéon s’est remise à fonctionner le 24 décembre 2006… Sans l’intervention des services de la Ville. Elle avait en fait été réparée par le groupe de restauration clandestin Untergunther : des chevaliers de l’ombre du patrimoine !

Faisant partie d’un collectif plus grand appelé l’Urban eXperiment, les Untergunther sont des pionniers de l’exploration urbaine parisienne. Depuis les années 1980, ils se sont donnés pour mission de restaurer des parties non visibles du patrimoine, qui ne font donc l’objet d’aucune préservation alors qu’elles méritent que l’on y prête attention. C’est le cas par exemple de l’horloge Wagner du Panthéon, qui date du 19ème siècle et qui, dans les années 2000, était en train de dépérir depuis quatre décennies…

 

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Pendant un an, le groupe s’est installé secrètement sous les combles et a travaillé (à ses frais, environ 4000€) pour redonner vie à l’horloge. Le 24 décembre 2006, la tâche est enfin accomplie ! Mais, furieuse, l’administration arrête le mécanisme et assigne le groupe en justice en demandant 48 300€ d’indemnisation : si la violation de domicile est avérée, la plainte pour « restauration clandestine d’horloge monumentale » est rejetée par le tribunal, et les Untergunther sont relaxés. Il faudra attendre 2018 pour que le Centre des Monuments Nationaux puisse la mettre de nouveau en service. Et comble de l’ironie, mais preuve qu’ils ne sont pas rancuniers, ils font appel pour cela à Jean-Baptiste Viot, l’horloger membre des Untergunther qui l’avait réparée douze ans plus tôt !

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