Architecture insolite paris

Maison Loo, Pagoda Paris © Jerome LABOUYRIE

Top 5 des maisons les plus insolites de Paris

Top 5 des maisons les plus insolites de Paris 1000 667 Arsene

Paris est parsemée de pépites architecturales, qu’on adore découvrir au hasard d’une balade. Mais elles ne sont pas toujours évidentes à trouver… Voici donc notre sélection des 5 maisons les plus insolites de la capitale, pour vous faciliter la tâche !

1. Le chalet savoyard

Ce chalet, installé 103 rue de Meaux dans le 19ème arrondissement, a été construit pour l’Exposition Universelle de 1867. Il a bien failli disparaître au début des années 2000, pour laisser la place à un immeuble de 18 étages… Heureusement, son ancien locataire et les habitants du quartier se sont mobilisés afin de l’inscrire au Plan Local d’Urbanisme (PLU). Le voici donc enfin sauvé, et même restauré !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Mattia Filice (@unomattia)

2. La maison de verre

En 1928, le Dr Dalsace souhaite établir un cabinet de gynécologie dans son hôtel particulier du 31 rue Saint Guillaume (7ème arrondissement). Mais la bâtisse date du XVIIIe siècle, et un locataire ne veut pas partir… Il faut donc trouver une solution ingénieuse. L’architecte Bernard Bijvoet, le décorateur Pierre Chareau et le ferronnier Louis Dalbet vont alors glisser leur projet sous le dernier étage de l’édifice existant. Cette maison avant-gardiste tout en verre sera même nommée “The Best House In Paris” par le New York Times !

3. L’hôtel Menier

Ce magnifique pavillon normando-mauresque se trouve en bordure du Parc Monceau, au 4 avenue Ruysdaël (8ème arrondissement). Il a été construit en 1869 par Gaston Menier, de la famille des célèbres chocolatiers. Cependant, l’utilisation actuelle du bâtiment rend plutôt hommage à son grand-père, Jean Antoine Brutus, qui était pharmacien. Il abrite en effet l’Ordre national des pharmaciens et un insolite musée de la pharmacie.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par +deParis (@plusdeparis)

4. La maison Loo

Ching Tsai Loo, brillant marchand d’art arrivé à Paris au début du XXe siècle, achète un hôtel particulier au 42 rue de Courcelles (8ème arrondissement). Pour mettre en valeur ses collections, il le fait transformer en pagode chinoise par l’architecte Fernand Bloch. Et le résultat est superbe : une maison rouge extraordinaire en plein coeur de Paris, qui intrigue toujours les passants ! C’est aujourd’hui un musée privé, qui n’ouvre que peu souvent ses portes au public…

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Amaro Marat (@marat)

5. La maison alsacienne

Avec sa façade en bois, son toit en pignon et sa cigogne sur la cheminée, cette maison alsacienne détonne dans le quartier ! Elle a été construite dans les années 1890 au 119 rue Saint-Lazare pour abriter une brasserie. On devine son ancien nom, « Au roi de la Bière » grâce au personnage couronné qui nous salue : Gambrinus. Beaucoup moins pittoresque, l’édifice accueille maintenant un McDonald’s

Image de couverture : Maison Loo, Pagoda Paris © Jerome LABOUYRIE

A. C.

 

Le Céramic Hôtel de Jules Lavirotte, Paris 8e © Moonik

Les plus beaux immeubles de Jules Lavirotte

Les plus beaux immeubles de Jules Lavirotte 1024 680 Arsene

Plusieurs architectes ont marqué la capitale avec leurs superbes constructions, à l’image d’Hector Guimard, Henri Sauvage, ou encore Le Corbusier… Aujourd’hui on vous présente Jules Lavirotte, dont les immeubles ont même remporté plusieurs fois le concours de façades de la ville de Paris !

12 rue Sédillot, Paris 7e (1899)

Actuellement occupé par un lycée italien, cet immeuble est l’une des toutes premières réalisations de Lavirotte à Paris. Il lui avait été commandé par la Comtesse de Monttessuy, et est assez éclectique : les balcons et mansardes reprennent les codes du rococo, tandis que la porte s’inspire de l’art nouveau d’Hector Guimard.

3 square Rapp, Paris 7e (1900)

Jules Lavirotte vivait aux 4e et 5e étages de ce splendide immeuble où il mélange à nouveau les styles, avec une tourelle médiévale, des bossages Renaissance, des mascarons rococo et des décors Art nouveau. Comme la plupart des oeuvres de l’architecte, il est aujourd’hui inscrit au titre des monuments historiques.

29 avenue Rapp, Paris 7e (1901)

Cet immeuble Lavirotte a remporté le concours de façades de Paris en 1901 et on comprend pourquoi : son style art nouveau est extraordinaire, délirant, plein de connotations sexuelles… Comme par exemple la porte en bois dont les ferronneries représentent une verge, ou le lézard qui était justement le surnom de cet organe masculin en argot de l’époque !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par @anclados_en_paris

34 avenue de Wagram, Paris 8e (1904)

Le Céramic Hôtel a été commandé à Lavirotte par une amie de sa femme, Amélie Russeil, qui souhaite se démarquer des établissements concurrents. Et le défi est relevé haut la main par l’architecte avec cette façade super originale (on se croirait à Barcelone devant une maison de Gaudi !), qui gagne d’ailleurs encore le concours de façades de Paris, en 1905.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par 芙紗子 fusako (@f_k_paris)

23 avenue de Messine, Paris 8e (1906)

Jamais deux sans trois, Jules Lavirotte rafle une nouvelle fois le prix tant convoité avec cet immeuble en 1907 ! Les sculptures de Léon Binet et les ferronneries de Dondelinger lui donnent un style très chic, plus sobre que ses réalisations précédentes. Les 4 derniers étages ainsi que la jolie tour d’angle tout en haut ont été rajoutés plus tard.

169 boulevard Lefebvre, Paris 15e (1908)

Ce petit immeuble à loyers modérés – en quelque sorte ancêtre des HLM – a été commandé à Lavirotte directement par le propriétaire, M. Carré. Au fil du temps, il a subi plusieurs restaurations qui l’ont un peu dénaturé mais heureusement ses charmantes frises en céramique semblent intactes !

Image de UNE : Le Céramic Hôtel de Jules Lavirotte, Paris 8e © Moonik

A. C.