Insolite

Temple de Ganesh

Faire le tour du monde sans quitter le nord de Paris

Faire le tour du monde sans quitter le nord de Paris 1024 614 Arsene

Ville cosmopolite depuis le Moyen-Âge, Paris est connue pour son incroyable diversité culturelle. Voici donc nos quartiers préférés du nord de la capitale, qui permettent de voyager sans même en sortir !

La petite Jérusalem

C’est ainsi que l’on surnomme un quartier du 19e arrondissement, autour de la rue Petit, où une forte communauté juive s’est installée depuis plusieurs décennies. On y trouve bien sûr des synagogues, des écoles juives, et des boucheries cacher réputées qui vendent d’excellentes viandes.

 

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Le sentier turc

Egalement appelé « la petite Turquie », ce quartier s’est développé autour de la porte Saint-Denis, au coeur du 10ème arrondissement. Turcs et kurdes s’y sont installés depuis les années 1970, pour travailler dans les ateliers de confection du Sentier voisin. On aime y aller pour les spots de street food qui proposent de délicieuses spécialités à prix abordables, comme la célèbre soupe aux haricots blancs de Mardin.

 

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Little India

A quelques pas de là, le passage Brady est le coeur historique du quartier indien de Paris. Ce dernier s’étend désormais jusqu’à la Gare du Nord et La Chapelle, où cette partie est plutôt sri-lankaise et tamoule. Après une séance de yoga au centre culturel hindou Dharma Sangh, on y déniche de superbes épices ou encore un joli sari coloré.

 

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Le petit Mali

Autour du métro Château-Rouge, certains disent que le marché africain du 18ème arrondissement de Paris égalise celui de Bamako ! On y trouve de quoi préparer les meilleurs plats d’Afrique de l’Ouest, des gombos, des ignames, des tilapias, de la sauce graine… Un véritable voyage des sens.

Le quartier Sainte-Anne

Entre le Palais-Royal et l’Opéra, l’ancien quartier gay de Paris a laissé place – dès les années 1970 – à d’innombrables enseignes japonaises et coréennes. Surnommée « Little Tokyo », la rue Sainte-Anne est le temple des amateurs de mochis, gyozas, culture nippone et produits kawaii.

 

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Découvrez aussi comment faire le tour du monde sans quitter le sud de Paris !

Image de UNE : Temple de Ganesh, Paris 18e © Antonin Padovani

A. C.

Temple de Ganesh

Faire le tour du monde sans quitter le nord de Paris

Faire le tour du monde sans quitter le nord de Paris 1024 614 Arsene

Ville cosmopolite depuis le Moyen-Âge, Paris est connue pour son incroyable diversité culturelle. Voici donc nos quartiers préférés du nord de la capitale, qui permettent de voyager sans même en sortir !

La petite Jérusalem

C’est ainsi que l’on surnomme un quartier du 19e arrondissement, autour de la rue Petit, où une forte communauté juive s’est installée depuis plusieurs décennies. On y trouve bien sûr des synagogues, des écoles juives, et des boucheries cacher réputées qui vendent d’excellentes viandes.

 

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Le sentier turc

Egalement appelé « la petite Turquie », ce quartier s’est développé autour de la porte Saint-Denis, au coeur du 10ème arrondissement. Turcs et kurdes s’y sont installés depuis les années 1970, pour travailler dans les ateliers de confection du Sentier voisin. On aime y aller pour les spots de street food qui proposent de délicieuses spécialités à prix abordables, comme la célèbre soupe aux haricots blancs de Mardin.

 

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Little India

A quelques pas de là, le passage Brady est le coeur historique du quartier indien de Paris. Ce dernier s’étend désormais jusqu’à la Gare du Nord et La Chapelle, où cette partie est plutôt sri-lankaise et tamoule. Après une séance de yoga au centre culturel hindou Dharma Sangh, on y déniche de superbes épices ou encore un joli sari coloré.

 

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Le petit Mali

Autour du métro Château-Rouge, certains disent que le marché africain du 18ème arrondissement de Paris égalise celui de Bamako ! On y trouve de quoi préparer les meilleurs plats d’Afrique de l’Ouest, des gombos, des ignames, des tilapias, de la sauce graine… Un véritable voyage des sens.

Le quartier Sainte-Anne

Entre le Palais-Royal et l’Opéra, l’ancien quartier gay de Paris a laissé place – dès les années 1970 – à d’innombrables enseignes japonaises et coréennes. Surnommée « Little Tokyo », la rue Sainte-Anne est le temple des amateurs de mochis, gyozas, culture nippone et produits kawaii.

 

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Découvrez aussi comment faire le tour du monde sans quitter le sud de Paris !

Image de UNE : Temple de Ganesh, Paris 18e © Antonin Padovani

A. C.

L'atelier Brancusi © Constantin Iosif

Les musées gratuits les plus insolites de Paris

Les musées gratuits les plus insolites de Paris 1000 667 Arsene

Dans la capitale, 16 musées offrent un accès gratuit à leurs collections permanentes tout au long de l’année : voici les 4 plus originaux, pour les curieux qui souhaitent sortir des sentiers battus. 

Musée de la préfecture de Police

Créé par Louis Lépine il y a plus de 110 ans, ce musée insolite présente toute l’histoire de la police parisienne du XVIIe siècle à aujourd’hui. On y trouve 2000 oeuvres, objets, documents historiques, pièces à conviction, etc, aussi passionnants qu’intriguants… voire même parfois complètement terrifiants(Adresse : 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Paris 5e)

 

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L’Atelier Brancusi

Peu de temps avant la fin de sa vie, le sculpteur Constantin Brancusi lègue à l’État français tout ce que contient son atelier de l’impasse Ronsin. La seule condition est qu’il soit entièrement reconstitué tel quel, ce qui sera fait quelques années plus tard face au Centre Pompidou. Dans ce lieu magnifique vous pourrez donc voir des ébauches, des œuvres achevées, ses meubles et outils, ou encore sa bibliothèque. (Adresse : Place Georges Pompidou, Paris 4e)

Musée de la Libération

Inauguré en 2019 pour les 75 ans de la Libération de Paris, ce musée tout neuf propose de découvrir un épisode fondamental de l’histoire de France. Il suit le parcours de Jean Moulin et Philippe de Hauteclocque, deux hommes très différents mais qui avaient un objectif commun pendant la Seconde guerre mondiale : libérer Paris et la France. Vous pourrez aussi y voir l’un des derniers bunkers de la capitale ! (Adresse : 4 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy, Paris 14e)

Le mémorial de la Shoah 

Ce lieu de mémoire plein d’émotions est consacré à l’histoire des juifs pendant la Seconde guerre mondiale. Il rend hommage aux disparus avec le tombeau du martyr juif inconnu, le Mur des Noms, le Mur des Justes et le mémorial des enfants. Il met également en place des activités pédagogiques, de formation, et un accueil des familles de victimes, pour que cette histoire ne soit jamais oubliée… (Adresse : 17 rue Geoffroy l’Asnier, Paris 4e)

 

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Image de UNE : L’atelier Brancusi © Constantin Iosif

A. C.

 

 

jardin des tuileries paris

Que faire à Paris du 16 au 22 janvier 2023 ?

Que faire à Paris du 16 au 22 janvier 2023 ? 800 418 Arsene

Chaque semaine, la rédaction de Vivre Paris sélectionne les meilleurs évènements ayant lieu dans la capitale  : balades, soirées, expos… Le plus dur va être de choisir alors, suivez le guide !

Lundi 16 janvier – Expo en famille

Découvrez l’histoire de la police parisienne grâce … aux figurines Playmobil. “En avant la Police !” raconte la police du début du XXème et de son emblématique préfet : Louis Lépine.

Où ? Musée de la préfecture de Police, 5ème
Quand ? Jusqu’au 28 février
Combien ? Gratuit

Mardi 17 janvier – The Friends Experience

L’événement Friends se prolonge ! Après avoir accueilli 100.000 spectateurs, vous pourrez visiter le Central Perk et les appartements de la série, un mois de plus. Prêt à devenir le 7ème membre de la bande ?

 

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Où ? Paris Expo Porte de Versailles, 15ème – Pavillon 2.1
Quand ? Jusqu’au 16 février 2023
Combien ? 25€ (Tarif Adulte)

Mercredi 18 janvier – Moment privilégié au Louvre

En duo, enfants et adultes partent à la découverte d’une œuvre et se laissent conter son histoire. Le motrimusée, un moment d’observation et de complicité.

Où ? Rue de Rivoli, 1er
Quand ? Tous les mercredis à 14h30

Jeudi 19 janvier – Nuit de la lecture

Quatre nuits exceptionnelles pour partager une même passion : la littérature. Des centaines d’événements ont lieu à la nuit tombée. Cette année, les nuits de lecture ont pour thème la peur !

Où ? Dans tout Paris
Quand ? Jusqu’au 22 janvier 2023

Vendredi 20 janvier – Troc Party Géante

Vos placards sont pleins à craquer, mais vous n’avez jamais rien à vous mettre ? La Giant Free Troc Party est faite pour vous ! Le principe : réservez votre billet, apportez les vêtements, livres, jeux que vous n’utilisez plus et échangez-les avec d’autres.

Où ? Ground Control, 12ème
Quand ? 13h, 14h et 15h (3 sessions)
Combien ? Gratuit

Samedi 21 janvier – La Nuit au Moyen Âge

Au Moyen Âge la nuit était comment ? Sur l‘île de la cité et à la conciergerie, découvrez le Moyen Âge autrement. Une visite unique pour comprendre le quotidien des Parisiens, 600 ans en arrière.

Où ? Conciergerie, 1er
Quand ? Dès 17h
Combien ? 13€ (Tarif Adulte)

Dimanche 22 janvier – Nouvel an lunaire à Paris

Pour célébrer le nouvel an lunaire, un immense défilé a lieu dans Paris. Admirez les dragons et les lions dansants. Un événement qui vaut le détour.

Où ? Place de la République, 11ème
Quand ? Dès 14h
Combien ? Gratuit

Dimanche 22 janvier – Paris Déco Off

Rendez-vous immanquable pour les passionnés de décoration. Pendant cinq jours, découvrez des vitrines spéciales avec le Festival des Étoffes, partez à la rencontre de créateurs et de coachs en décoration !

Où ? Dans tout Paris
Quand ? Du 18 au 22 janvier 2023 
Combien ? Gratuit


+ D’INFOS

Photo de une : Jardin des Tuileries © Lena Ivanova

C.D

Le Céramic Hôtel de Jules Lavirotte, Paris 8e © Moonik

Les plus beaux immeubles de Jules Lavirotte

Les plus beaux immeubles de Jules Lavirotte 1024 680 Arsene

Plusieurs architectes ont marqué la capitale avec leurs superbes constructions, à l’image d’Hector Guimard, Henri Sauvage, ou encore Le Corbusier… Aujourd’hui on vous présente Jules Lavirotte, dont les immeubles ont même remporté plusieurs fois le concours de façades de la ville de Paris !

12 rue Sédillot, Paris 7e (1899)

Actuellement occupé par un lycée italien, cet immeuble est l’une des toutes premières réalisations de Lavirotte à Paris. Il lui avait été commandé par la Comtesse de Monttessuy, et est assez éclectique : les balcons et mansardes reprennent les codes du rococo, tandis que la porte s’inspire de l’art nouveau d’Hector Guimard.

3 square Rapp, Paris 7e (1900)

Jules Lavirotte vivait aux 4e et 5e étages de ce splendide immeuble où il mélange à nouveau les styles, avec une tourelle médiévale, des bossages Renaissance, des mascarons rococo et des décors Art nouveau. Comme la plupart des oeuvres de l’architecte, il est aujourd’hui inscrit au titre des monuments historiques.

29 avenue Rapp, Paris 7e (1901)

Cet immeuble Lavirotte a remporté le concours de façades de Paris en 1901 et on comprend pourquoi : son style art nouveau est extraordinaire, délirant, plein de connotations sexuelles… Comme par exemple la porte en bois dont les ferronneries représentent une verge, ou le lézard qui était justement le surnom de cet organe masculin en argot de l’époque !

 

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34 avenue de Wagram, Paris 8e (1904)

Le Céramic Hôtel a été commandé à Lavirotte par une amie de sa femme, Amélie Russeil, qui souhaite se démarquer des établissements concurrents. Et le défi est relevé haut la main par l’architecte avec cette façade super originale (on se croirait à Barcelone devant une maison de Gaudi !), qui gagne d’ailleurs encore le concours de façades de Paris, en 1905.

 

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23 avenue de Messine, Paris 8e (1906)

Jamais deux sans trois, Jules Lavirotte rafle une nouvelle fois le prix tant convoité avec cet immeuble en 1907 ! Les sculptures de Léon Binet et les ferronneries de Dondelinger lui donnent un style très chic, plus sobre que ses réalisations précédentes. Les 4 derniers étages ainsi que la jolie tour d’angle tout en haut ont été rajoutés plus tard.

169 boulevard Lefebvre, Paris 15e (1908)

Ce petit immeuble à loyers modérés – en quelque sorte ancêtre des HLM – a été commandé à Lavirotte directement par le propriétaire, M. Carré. Au fil du temps, il a subi plusieurs restaurations qui l’ont un peu dénaturé mais heureusement ses charmantes frises en céramique semblent intactes !

Image de UNE : Le Céramic Hôtel de Jules Lavirotte, Paris 8e © Moonik

A. C.

Immeuble Les Chardons, Paris 16e © Mbzt

Les immeubles qui ont remporté le concours de façades de Paris

Les immeubles qui ont remporté le concours de façades de Paris 1024 715 Arsene

S’inspirant de la ville de Bruxelles, la mairie de Paris organisait un grand concours d’architecture chaque année de 1898 à 1930. Parmi les lauréats, voici le top 5 de nos immeubles préférés : on y trouve de véritables pépites parisiennes et des célébrités comme l’emblématique Hector Guimard

1898 : le Castel Béranger d’Hector Guimard

C’est le tout premier gagnant du concours de façade de Paris, et pourtant il n’a pas fait l’unanimité à son époque… Les courbes fantaisistes de l’art nouveau proposées ici par le maître incontesté du mouvement, Hector Guimard, lui ont même valu le surnom de « Castel Dérangé » ! (Adresse : 14 rue Jean de la Fontaine, Paris 16e)

 

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1903 : Les Chardons de Charles Klein

Ce splendide immeuble lauréat est entièrement recouvert de céramique aux formes végétales, des feuilles de chardons – d’où son nom – vertes qui semblent grimper le long de la façade. Un bijou qui vaut le détour si vous passez dans le 16ème arrondissement(Adresse : 9 rue Claude Chahu et 2 rue Eugène Manuel, Paris 16e)

1911 : le 31 rue Campagne-Première d’André Arfvidson

Cette construction mêlant logements et ateliers est aussi une subtile transition entre l’art nouveau et l’art déco. De nombreux artistes liés au quartier de Montparnasse y ont séjourné, comme Dora Maar, Man Ray ou encore Soutine. Il se murmurre aussi que Dominique Strauss-Kahn y aurait vécu… (Adresse : 31 rue Campagne-Première, Paris 14e)

1922 : le 39 rue Scheffer d’Ernest Herscher

Avec ses briques roses, ses bow-windows et son toit à ombrelles, cet immeuble est unique en son genre à Paris. Les motifs floraux et animaliers – cherchez les escargots et les lézards – sur la pierre de taille, ainsi que les ferronneries des balcons, sont également sublimes… Celui-ci a aussi bien mérité son prix ! (Adresse : 39 rue Scheffer, Paris 16e)

 

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1926 : le Hameau du Danube par Georges Albenque et Eugène Gonnot

Ici, les architectes ont réalisé pas moins de 28 maisonnettes ! Organisées de manière symétrique autour d’une voie en forme de Y dans l’esprit des cités-jardins, elles sont vraiment pittoresques et totalement dépaysantes. C’est l’un des plus beaux coins du quartier de la Mouzaïa, dommage que l’accès soit privé(Adresse : 46 rue du Général Brunet, Paris 19e)

 

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Et bien sûr on n’oublie pas les incroyables immeubles de Jules Lavirotte et d’Henri Sauvage, à qui nous avons consacré un article chacun !

Image de UNE : Immeuble Les Chardons, Paris 16e © Mbzt

A. C.

 

 

Ircam en juin 2022

« L’Ircam en fête », le festival à ne pas rater

« L’Ircam en fête », le festival à ne pas rater 850 567 Arsene

L’Ircam a créé une salle unique au monde. Pour la présenter, cette semaine, l’Institut convie les Parisiens à un magnifique festival. On vous dévoile les contours et la programmation de ce projet.

En ce début d’année 2023, un évènement de folie se prépare. Derrière les fourneaux :  l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam). L’institut rouvre sa salle mythique, le grandiose “Espace de projection« . Après huit ans de travaux, elle a été transformée. La salle est maintenant dotée d’une acoustique unique au monde. Pour la découvrir, l’Ircam convie les Parisiens à un immense festival.

Du 12 au 17 janvier 2023, films, ateliers, expériences scientifiques, concerts, la programmation est très très chargée. Tête d’affiche de ce festival : Jean-Michel Jarre, célèbre musicien connu pour ses shows de sons et lumières futuristes. Le samedi 14 janvier 2023, il donne un concert. Tout au long de la semaine, d’autres concerts ont lieu. Deena Abdelwahed et Tovel performeront aussi.

 

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Lecture d’Annie Ernaux 

Des “Musiques-Fictions” sont aussi organisés. Ces lectures musicales renouvellent le genre de la fiction radiophonique en associant un texte contemporain et une création musicale tout cela lors d’une écoute sous dôme ambisonique. L’expérience devient immersive et nous plonge dans le récit. Cette semaine, L’autre fille d’Annie Ernaux, prix Nobel de la littérature sera transformé en “Musiques-Fictions”. Sensation garantie. 

De nombreux ateliers sont organisés tout au long du festival. Les adolescents pourront s’initier au design d’une voix dans le jeu vidéo tandis que les plus jeunes pourront apprendre à fabriquer un Bestio-Robot. Ces robots qui parlent et nous font parler.

Un lieu unique au monde

Lieu d’expérimentation acoustique et d’exploration musicale, l’Espace de projection est situé au cœur de l’Ircam. Conçu par les architectes du Centre Pompidou Renzo Piano et Richard Rogers avec l’acousticien Victor Peutz, il est inauguré en 1978. Ses particularités : son plafond et ses murs. Ils peuvent à la demande absorber, réfléchir ou diffuser du son. Il est également équipé d’un système de spatialisation sonore de 339 haut-parleurs, munis de systèmes de pointe.


L’Ircam en fête

Où ? 1 Place Igor Stravinsky, 4ème
Quand ? Du 12 au 17 janvier 2023

Photo de une : Une salle unique en monde © Quentin Chevrier

C.D.

Ircam en juin 2022

« L’Ircam en fête », le festival à ne pas rater

« L’Ircam en fête », le festival à ne pas rater 850 567 Arsene

L’Ircam a créé une salle unique au monde. Pour la présenter, cette semaine, l’Institut convie les Parisiens à un magnifique festival. On vous dévoile les contours et la programmation de ce projet.

En ce début d’année 2023, un évènement de folie se prépare. Derrière les fourneaux :  l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam). L’institut rouvre sa salle mythique, le grandiose “Espace de projection« . Après huit ans de travaux, elle a été transformée. La salle est maintenant dotée d’une acoustique unique au monde. Pour la découvrir, l’Ircam convie les Parisiens à un immense festival.

Du 12 au 17 janvier 2023, films, ateliers, expériences scientifiques, concerts, la programmation est très très chargée. Tête d’affiche de ce festival : Jean-Michel Jarre, célèbre musicien connu pour ses shows de sons et lumières futuristes. Le samedi 14 janvier 2023, il donne un concert. Tout au long de la semaine, d’autres concerts ont lieu. Deena Abdelwahed et Tovel performeront aussi.

 

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Lecture d’Annie Ernaux 

Des “Musiques-Fictions” sont aussi organisés. Ces lectures musicales renouvellent le genre de la fiction radiophonique en associant un texte contemporain et une création musicale tout cela lors d’une écoute sous dôme ambisonique. L’expérience devient immersive et nous plonge dans le récit. Cette semaine, L’autre fille d’Annie Ernaux, prix Nobel de la littérature sera transformé en “Musiques-Fictions”. Sensation garantie. 

De nombreux ateliers sont organisés tout au long du festival. Les adolescents pourront s’initier au design d’une voix dans le jeu vidéo tandis que les plus jeunes pourront apprendre à fabriquer un Bestio-Robot. Ces robots qui parlent et nous font parler.

Un lieu unique au monde

Lieu d’expérimentation acoustique et d’exploration musicale, l’Espace de projection est situé au cœur de l’Ircam. Conçu par les architectes du Centre Pompidou Renzo Piano et Richard Rogers avec l’acousticien Victor Peutz, il est inauguré en 1978. Ses particularités : son plafond et ses murs. Ils peuvent à la demande absorber, réfléchir ou diffuser du son. Il est également équipé d’un système de spatialisation sonore de 339 haut-parleurs, munis de systèmes de pointe.


L’Ircam en fête

Où ? 1 Place Igor Stravinsky, 4ème
Quand ? Du 12 au 17 janvier 2023

Photo de une : Une salle unique en monde © Quentin Chevrier

C.D.

Image d'illustration eaux glacées

1956, l’incroyable gel de la Seine

1956, l’incroyable gel de la Seine 850 527 Arsene

En février 1956, Paris va connaître l’hiver le plus rude du XXe siècle. Dans la capitale, au compteur du 2 février 1956 : -14.7°C. De la glace se forme le long de la Seine et dans le sud de la région le fleuve est même totalement gelé. En aval de Melun, on compte 800.000 tonnes de glaces. 

Paris, février 1956, « le froid est le sujet de toutes les conversations », écrit Le Monde à l’époque. Pour la troisième année consécutive l’hiver est rude. Entre le 1er et 27 février, Paris, la France et une partie de l’Europe vont connaître le mois le plus froid du XXe siècle. Dès le début du mois, le thermomètre affiche des températures extrêmes. Au compteur du 2 février 1956 : -14.7°C

Forcément Paris s’adapte. On organise des matchs de hockey sur glace sur le lac du bois de Boulogne. Le froid perturbe la ville. Aux Halles de Paris, « on enregistre ce matin 180 tonnes seulement de fruits et légumes contre 3.000 [habituellement] » rapporte un journaliste du Monde le 15 février.

La Seine devient une attraction insolite.

Le gel et la neige ont gagné Paris et depuis quelques jours son fleuve se glace. De grosses couches de glace se forment le long du cours d’eau. La ville emblématique de ce gel : Saint-Fargeau-Ponthierry, dans le sud de la capitale. Ici, la Seine est fortement gelée. Les Essonniens s’amusent à jouer dessus. Dans les villes aux alentours, on vient voir le spectacle tandis que des hommes tentent de défaire les péniches prises dans la glace.

Fin février, la douceur inquiète. La fonte des quelque 800.000 tonnes de glace bloquées en aval de Melun pourrait causer des dégâts. À l’époque, les autorités sont rassurantes. Une crue dangereuse pourrait toucher les berges au moment du dégel que « sous certaines conditions exceptionnelles », note le préfet de la Seine.

« Dans la banlieue on trouve des alouettes rivées dans la glace par tes pattes ou par la queue », se souvient Albert Mousset, journaliste au Monde

Avant le XXe siècle, il est arrivé régulièrement que la Seine se gèle en totalité ou en partie. Certains hivers ont marqué des générations. En 1879, les Parisiens vont vivre « l’un des hivers les plus rudes de l’histoire », estime Guillaume Séchet, météorologue. Pendant 36h, la pluie tombe sur Paris. Avec 3°C au compteur, l’eau se congèle au sol. « Dans la banlieue on trouve des alouettes rivées dans la glace par tes pattes ou par la queue » se souvient Albert Mousset, journaliste au Monde.


Photo de une : Image d’illustration glace © Valery Evlakhov | Shutterstock

C.D.

L’histoire de l’extraordinaire Palais de l’Électricité

L’histoire de l’extraordinaire Palais de l’Électricité 850 611 Arsene

Lors de l’Exposition universelle de 1900, une construction va émerveiller les visiteurs. Le Palais de l’Électricité, ce sont 420 mètres de long pour 80 mètres de largeur, c’est une fontaine monumentale et un spectacle magnifique. La nuit, l’édifice brille de mille feux. Sensation garantie.

Remontons le temps. Sur la pelouse du Champs de Mars (7ème), 123 ans en arrière, au pied de la tour Eiffel, une construction va envoûter Paris, la France et le monde : le Palais de l’Électricité. Construit pour l’Exposition universelle de 1900, cet édifice est l’emblème de l’événement. Au total, 50 millions de visiteurs viennent le découvrir. À la nuit tombée, le spectacle fascine. Le Palais de l’Électricité se transforme. Les 7.000 ampoules s’embrassent. Il s’illumine et brille de mille feux. Ces soirs-là, le surnom de la Ville lumière prend tout son sens.

Un bâtiment de verre et fer, dont la façade est éblouissante. De celle-ci jaillie une immense fontaine, un château d’eau. Au sommet, le Génie de l’électricité, une statue de six mètres de haut. Le Génie est sur un char tenu par des hippogriffes. Derrière lui, une immense étoile. À l’intérieur de l’édifice, des machines électriques amusent le public. C’est l’architecte Eugène Hénard qui dirige la construction du palais. En deux ans, l’homme fait construire cet immense édifice.

Intérieur du Palais de l'Électricité

Intérieur du Palais de l’Électricité | Brooklyn Museum – Wikimedia Commons

L’électricité, un divertissement

À cette époque-là, l’électricité n’est pas une nouveauté dans le monde. Edison invente l’ampoule électrique en 1879 et trois ans plus tôt Graham Bell crée le téléphone. “Certes, en 1881, se tenait à Paris, l’Exposition Internationale d’Électricité, mais en vingt ans les améliorations […] se sont considérablement sophistiqués” note Thierry Paquot dans son ouvrage Les cahiers de médiologie. Lux – des Lumières aux lumières

Ce qui impressionne c’est l’utilisation que l’on fait de l’électricité. Elle devient un divertissement. On la présente dans toute sa splendeur. L’écrivain Paul Morand dira d’elle qu’elle est “autant que la Morphine dans les boudoirs de 1900, elle triomphe à l’Exposition ; elle naît du ciel, comme les vrais rois”. “L’Exposition de 1900 va imposer l’électricité comme symbole suprême du Progrès et de la Modernité”, analyse Thierry Paquot.


Photo de une : Vue du Champ-de-Mars en direction du Château d’eau et du Palais de l’Electricité | Library of Congress – Wikimedia Commons 

C.D.