Insolite

La plus haute cheminée de Paris

La plus haute cheminée de Paris 1024 683 Arsene

Vous vous êtes déjà demandé ce qu’était cette haute tour, blanche et fine, qui s’élève sur le front de Seine ? On vous dit enfin tout sur l’étonnante cheminée de Grenelle, la plus haute (et controversée) de Paris !

Avec une hauteur de 130 mètres, cette tour est le 5ème plus haut bâtiment de la capitale. Elle arrive juste après la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse, le nouveau tribunal et l’Hôtel Hyatt Paris Etoile. Détonante au milieu des immeubles, elle interroge souvent les passants… Il s’agit en fait une évacuation pour le chauffage urbain.

 

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Son design est original puisqu’il n’a pas été confié à un architecte mais à  sculpteurFrançois Stahly, qui l’a terminée en 1971. Cependant, ce n’est pas une œuvre comme les autres et elle fait l’objet de débats. Notamment depuis un incident qui s’est produit en 2016, où une substance noire qui s’en échappait s’est abattue sur le quartier… Dans un rayon d’une centaine de mètres quand même ! Heureusement cette pluie inattendue ne serait pas dangereuse pour la santé.

 

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Pour les défenseurs de la cheminée du front de Seine, elle a au moins un avantage. Elle a servi de refuge à des faucons pèlerins, qui se faisaient très rares à Paris. Cette jolie scène a même été capturée par caméra installée en haut de la tour par la Ligue pour la protection des oiseaux !

Imagine à la une : Front de Seine vu de l’île aux Cygnes © Guilhem Vellut

A. C.

entree metro paris

5 anecdotes insolites sur le métro parisien

5 anecdotes insolites sur le métro parisien 800 497 Arsene

Le métro à Paris, c’est la routine pour beaucoup de parisiens. Et on l’utilise bien souvent sans connaître son histoire… Qui est pourtant pleine de surprises ! Voici donc notre top 5 des anecdotes les plus insolites.

La première classe

De 1900 à 1992, il existait une première classe dans le métro parisien. C’était le seul au monde à en proposer une. Chaque rame de métro avait un wagon spécial identifiable par sa couleur jaune. Les sièges étaient plus confortables, les tickets plus chers, mais comme il se situait en milieu de rame, cela offrait aussi plus de sécurité en cas d’accident…

Le métro en 1906 / © Archives RATP

Des lignes 100% automatiques

Mis à part sur la ligne 9, toutes les lignes sont automatiques. En effet, le chauffeur n’est présent que pour ouvrir et fermer les portes des rames. On lui demande malgré tout de conduire lui-même une fois par jour pour ne pas perdre la main !

paris metro

Métro parisien / © dade72

Châtelet-les Halles : la plus grande station au monde

Ne vous étonnez pas si vous vous perdez dans cette station. En effet, ce labyrinthe géant a été conçu pour gérer l’affluence de passagers. Châtelet-les Halles reçoit 750 000 voyageurs par jour, et dessert 3 lignes de RER et 5 lignes de métro. C’est tout simplement la plus grande gare souterraine au monde !

metro bonde paris

Métro bondé © By connel

Une station réservée au 7e art

Si vous apercevez une scène de film tournée dans le métro parisien, ce sera sûrement à la station Cinéma Porte des Lilas. Cette station « fantôme » est fermée au grand public, mais réservée aux réalisateurs de films. Elle a notamment accueilli les tournages de « Les femmes de l’ombre », « Julie et « Julia » ou encore « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ».

station porte des lilas

Station porte des lilas / Par Cristian Bortes from Cluj-Napoca, Romania — ParisUploaded by Paris 17, CC BY 2.0

Le métro comme abri pendant la guerre

 metro

métro en 1945 © RATP

Durant la Seconde Guerre mondiale, les stations de métro sont devenues des abris anti-bombardements pour la population. La Compagnie des chemins de fer métropolitains de Paris avait d’ailleurs mis en place en 1935 deux abris anti-gaz dans les stations Place-des-Fêtes et Maison-Blanche. En tout, 30 gares de la capitale furent désignées comme abris, avec un lettrage lumineux « Refuge » pour qu’elles soient identifiables.

Maintenant, vous ne verrez plus le métro parisien du même oeil !


Image de une : Entrée d’une station de métro à Paris © Anatoli Styf

 

I.DMA

entree metro paris

5 anecdotes insolites sur le métro parisien

5 anecdotes insolites sur le métro parisien 800 497 Arsene

Le métro à Paris, c’est la routine pour beaucoup de parisiens. Et on l’utilise bien souvent sans connaître son histoire… Qui est pourtant pleine de surprises ! Voici donc notre top 5 des anecdotes les plus insolites.

La première classe

De 1900 à 1992, il existait une première classe dans le métro parisien. C’était le seul au monde à en proposer une. Chaque rame de métro avait un wagon spécial identifiable par sa couleur jaune. Les sièges étaient plus confortables, les tickets plus chers, mais comme il se situait en milieu de rame, cela offrait aussi plus de sécurité en cas d’accident…

Le métro en 1906 / © Archives RATP

Des lignes 100% automatiques

Mis à part sur la ligne 9, toutes les lignes sont automatiques. En effet, le chauffeur n’est présent que pour ouvrir et fermer les portes des rames. On lui demande malgré tout de conduire lui-même une fois par jour pour ne pas perdre la main !

paris metro

Métro parisien / © dade72

Châtelet-les Halles : la plus grande station au monde

Ne vous étonnez pas si vous vous perdez dans cette station. En effet, ce labyrinthe géant a été conçu pour gérer l’affluence de passagers. Châtelet-les Halles reçoit 750 000 voyageurs par jour, et dessert 3 lignes de RER et 5 lignes de métro. C’est tout simplement la plus grande gare souterraine au monde !

metro bonde paris

Métro bondé © By connel

Une station réservée au 7e art

Si vous apercevez une scène de film tournée dans le métro parisien, ce sera sûrement à la station Cinéma Porte des Lilas. Cette station « fantôme » est fermée au grand public, mais réservée aux réalisateurs de films. Elle a notamment accueilli les tournages de « Les femmes de l’ombre », « Julie et « Julia » ou encore « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ».

station porte des lilas

Station porte des lilas / Par Cristian Bortes from Cluj-Napoca, Romania — ParisUploaded by Paris 17, CC BY 2.0

Le métro comme abri pendant la guerre

 metro

métro en 1945 © RATP

Durant la Seconde Guerre mondiale, les stations de métro sont devenues des abris anti-bombardements pour la population. La Compagnie des chemins de fer métropolitains de Paris avait d’ailleurs mis en place en 1935 deux abris anti-gaz dans les stations Place-des-Fêtes et Maison-Blanche. En tout, 30 gares de la capitale furent désignées comme abris, avec un lettrage lumineux « Refuge » pour qu’elles soient identifiables.

Maintenant, vous ne verrez plus le métro parisien du même oeil !


Image de une : Entrée d’une station de métro à Paris © Anatoli Styf

 

I.DMA

mini golf

Mad Golf : le premier mini-golf indoor de Paris

Mad Golf : le premier mini-golf indoor de Paris 850 566 Arsene

Le Mad Golf, avec ses décors rétro et super instagrammables, a ouvert il y a quelques mois. Depuis, il ne cesse de faire parler de lui !

Situé dans le 2e arrondissement, le Mad Golf est le premier mini-golf indoor de Paris. Avec ses 600 m² et des décors dignes des paysages californiens ou des années 80, il est parfait pour un après-midi entre amis.

Deux parcours de 9 trous

Lors de votre visite immersive au Mad Golf, vous aurez le choix entre deux thèmes. Le premier vous embarque direct en Californie, avec sa piste de skateboard, ses planches de surf et décors donuts. Le deuxième vous plonge dans les années 1980 à 2000. Rempli de références de votre enfance telles que les arcades de jeux vidéo, le Tetris, il vous fait voyager dans le passé !

 

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Un espace détente

Au Mad Golf vous pouvez aussi accompagner vos parties de délicieux cocktails sans alcool, de petits plats à déguster sur le pouce. Entre pop-corn, mini-gaufres et hot-dog, reprenez des forces entre deux sessions ! Vous en prendrez plein les yeux, et aussi plein les oreilles avec des tubes respectant les thèmes de chaque parcours.


+ D’INFOS :

Horaires : Ouvert du mercredi au dimanche, de 16 h à 18 h en semaine et de 12 h à 18 h le week-end pour les séance en journée / de 18 h à 22 h 30 les mercredi et jeudi, de 18 h à 23 h 30 le vendredi, de 17 h à 23 h 30 le samedi et le dimanche fermeture à 20 h 30

Où ? 137 boulevard de Sébastopol,  75002 Paris

Combien ? 13 euros pour les adultes, 10 euros pour les enfants en journée – 16 euros en soirée

Site officiel : MadGolf – MadGolf

Image de une : Mini golf © My Lit’l Eye

I.DMA

La mythique salle de l'Olympia, Paris 9e

Un trésor caché sous la salle de concert de l’Olympia

Un trésor caché sous la salle de concert de l’Olympia 799 532 Arsene

L’Olympia est une salle de concert parisienne mondialement connue. Mais, comme beaucoup de lieux dans la capitale, elle cache aussi des secrets… Voici l’histoire du trésor insoupçonné de l’Olympia.

Les spectateurs de concerts programmés à l’Olympia dansent et chantent sans savoir ce qui se cache sous leurs pieds. Situé au 28 boulevard des Capucines dans le 9e arrondissement de Paris, cette salle de show musicaux est la plus ancienne encore en fonction à Paris, puisqu’elle a ouvert en 1893. Dans les années 1880, avant son ouverture, on trouvait des montagnes russes à son emplacement. Mais, les autorités firent fermer l’attraction par peur des incendies. Le fondateur, Joseph Oller, décida alors d’y construire une salle de spectacle de 2000 places, nommée Olympia.

Une histoire haute en couleurs

L’Olympia a été inaugurée en 1893, avec comme premières vedettes La Goulue (danseuse de french cancan) ou encore Loie Fuller, célèbre artiste américaine de l’époque. Entre 1895 et 1900, les sous-sols de la salle abritent le Musée Oller présentant des statues de cire. De 1898 à 1914, l’établissement sert de lieu pour des attractions foraines, des music-halls, mais ferme ses portes durant la Première Guerre mondiale.

Des vestiges découverts par hasard

Après plusieurs décennies de spectacles plus incroyables les uns des autres, des éléments de ces époques se sont accumulés dans le bâtiment. Mais ce n’est qu’en 1956 qu’on découvre une salle de billard, d’une grande beauté. En effet, on dit que le roi d’Angleterre Edouard VII appréciait admirer les demi-mondaines à la fin du 19e siècle. Il paraitrait même que cette salle a été édifiée en son hommage à ! De nombreuses boiseries sculptées, céramiques de Sarreguemines ou encore des paysages britanniques y sont encore présents. On y retrouve même la devise royale anglaise du 19e siècle « Dieu est mon roi ». Pourtant délaissée et utilisée en tant qu’entrepôt pour les costumes, cette salle est depuis 1991 classée monument historique. Pour y accéder, il suffit de passer par une porte dérobée, avant d’entrer dans la salle époustouflante de 6 mètres de hauteur sous plafond pour 130 m² !

Une programmation éclectique

Désormais, cette salle ouverte au public abrite des spectacles de comédie, des DJ sets, des diners et plus encore. C’est d’ailleurs ici que se produit une fois par mois la New York Comedy Night de Sebastien Marx. L’américain y programme des spectacles assurés par exemple par Louis C.K, et Paul Taylor. Outre ses événements musicaux et comiques, vous pourrez louer la salle pour un shooting photo, un tournage, un séminaire, une conférence de presse. Ce sont en tout 50 places qui sont dédiées aux déjeuners et diners assis, et 80 pour les cocktails.


+ D’INFOS :

Où ? A l’Olympia, 28 boulevard des Capucines, 75009 Paris

Site de La Salle de Billard – Olympia

Brochure officielle : Présentation

Image de une : La mythique salle de l’Olympia, Paris 9e © Kmeron

I.DMA

conciergerie

Quels sont les plus vieux monuments de Paris ?

Quels sont les plus vieux monuments de Paris ? 800 497 Arsene

Paris regorge de bâtiments anciens et historiques. Parmi les 2185 monuments de son patrimoine, voici les plus anciens de la capitale !

L’obélisque de Louxor

Provenant du temple d’Amon de Louxor en Égypte, l’obélisque a été érigé à Paris en 1836. Il a été érigé par le pharaon Ramsès II au 13e siècle avant J-C. Le célèbre monument place de la concorde est donc antérieur à la fondation de la capitale. Il est le plus vieux bâtiment de Paris, vieux de plus de 3000 ans.

place de la concorde

obélisque concorde © vichie81

Place de la Concorde, 75008 Paris

Les thermes de Cluny

A la place du musée de Cluny, on trouvait à l’époque les thermes de Cluny. Le musée à donc été construit au dessus et autour des vestiges restants. Elles datent du 1er siècle après J-C et ont été construites sur la rive gauche de la Seine, là où se trouvaient les arènes de Lutèce. Véritable lieu de rencontre, on venait s’y laver, discuter, ou encore regarder des combats de lutte !

Thermes de cluny

Thermes de Cluny, vue du jardin, côté nord © Par Eviatar Bach — Travail personnel, CC BY-SA 3.0

Musée de Cluny, 28 rue du Sommerard, 75005 Paris

Les arènes de Lutèce

Ces arènes, maintenant lieu de détente pour les Parisiens, datent du 1e siècle après J-C (époque gallo-romaine). Servant à la fois d’amphithéâtre et d’arènes, elles ont accueilli de nombreux spectacles, mais surtout des combats de gladiateurs. Avec une capacité de 17 000 spectateurs, ces arènes sont désormais un espace de décontraction. En effet, on s’y retrouve à présent pour discuter, pratiquer un sport ou se balader.

arènes de lutece paris

Les arènes de Lutèce © Jerome LABOUYRIE

49 rue Monge, 75005 Paris

Le Palais de la cité – Conciergerie

La Conciergerie est le plus ancien vestige du palais de la Cité. Ancien lieu de résidence des rois médiévaux, elle a été construite au 6e siècle par le roi Clovis qui en fit sa demeure. Ayant aussi servi de prison pendant la Révolution Française, on peut d’ailleurs toujours y voir la cellule de Marie Antoinette.

conciergerie

Palais de la Cité, Conciergerie © Mistervlad

2 boulevard Palais, 75001 Paris


Image de une : Palais de la Cité, Conciergerie ©Mistervlad

I.DMA

conciergerie

Quels sont les plus vieux monuments de Paris ?

Quels sont les plus vieux monuments de Paris ? 800 497 Arsene

Paris regorge de bâtiments anciens et historiques. Parmi les 2185 monuments de son patrimoine, voici les plus anciens de la capitale !

L’obélisque de Louxor

Provenant du temple d’Amon de Louxor en Égypte, l’obélisque a été érigé à Paris en 1836. Il a été érigé par le pharaon Ramsès II au 13e siècle avant J-C. Le célèbre monument place de la concorde est donc antérieur à la fondation de la capitale. Il est le plus vieux bâtiment de Paris, vieux de plus de 3000 ans.

place de la concorde

obélisque concorde © vichie81

Place de la Concorde, 75008 Paris

Les thermes de Cluny

A la place du musée de Cluny, on trouvait à l’époque les thermes de Cluny. Le musée à donc été construit au dessus et autour des vestiges restants. Elles datent du 1er siècle après J-C et ont été construites sur la rive gauche de la Seine, là où se trouvaient les arènes de Lutèce. Véritable lieu de rencontre, on venait s’y laver, discuter, ou encore regarder des combats de lutte !

Thermes de cluny

Thermes de Cluny, vue du jardin, côté nord © Par Eviatar Bach — Travail personnel, CC BY-SA 3.0

Musée de Cluny, 28 rue du Sommerard, 75005 Paris

Les arènes de Lutèce

Ces arènes, maintenant lieu de détente pour les Parisiens, datent du 1e siècle après J-C (époque gallo-romaine). Servant à la fois d’amphithéâtre et d’arènes, elles ont accueilli de nombreux spectacles, mais surtout des combats de gladiateurs. Avec une capacité de 17 000 spectateurs, ces arènes sont désormais un espace de décontraction. En effet, on s’y retrouve à présent pour discuter, pratiquer un sport ou se balader.

arènes de lutece paris

Les arènes de Lutèce © Jerome LABOUYRIE

49 rue Monge, 75005 Paris

Le Palais de la cité – Conciergerie

La Conciergerie est le plus ancien vestige du palais de la Cité. Ancien lieu de résidence des rois médiévaux, elle a été construite au 6e siècle par le roi Clovis qui en fit sa demeure. Ayant aussi servi de prison pendant la Révolution Française, on peut d’ailleurs toujours y voir la cellule de Marie Antoinette.

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Palais de la Cité, Conciergerie © Mistervlad

2 boulevard Palais, 75001 Paris


Image de une : Palais de la Cité, Conciergerie ©Mistervlad

I.DMA

Le Palais Rose de l'avenue Foch avant sa destruction © Enric-Eduard Giménez

Où est passé le Palais Rose de l’avenue Foch ?

Où est passé le Palais Rose de l’avenue Foch ? 850 654 Arsene

Le Palais Rose était l’un des plus beaux et majestueux hôtels particuliers de la capitale. Mais à sa place, on trouve désormais un immeuble moderne aux allures de bunker… On vous raconte l’histoire de cet incroyable monument disparu !

Situé au 50 avenue Foch, dans le 16e arrondissement de Paris, le Palais Rose était inspiré du Grand Trianon de Versailles. En son temps, il fut le symbole du luxe à la parisienne par excellence.

Le faste de la Belle Epoque

Edifié en 1896 par l’architecte Ernest Sanson, le Palais Rose fut commandé par le Comte Boniface de Castellane et son épouse Anna Gould. Il fallu six années pour construire cette splendide demeure de 6 000 m2, qui était pourvue de tout le confort moderne à l’époque. D’ailleurs, même les chambres des domestiques avaient l’eau courante et le chauffage central ! Le couple y organisait des fêtes somptueuses pouvant accueillir jusqu’à 2 000 invités, venant du Tout-Paris et du monde entier.

De la disparition

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et suite à leur divorce, les propriétaires quittent les lieux. Après plusieurs tentatives de sauvegarde vaines, les héritiers font démollir l’édifice dès 1968… Le Palais Rose est remplacé l’année suivante par l’immeuble moderne encore visible aujourd’hui. Réalisé par l’architecte danois Henrik Lassen, il a vu passer des habitants célèbres, comme le couple Hardy et Dutronc.

L'immeuble remplaçant le palais Rose © Google Street View

L’immeuble remplaçant le palais Rose © Google Street View

En réapparitions

Contre toute attente, certains objets du Palais Rose sont réapparus lors d’une vente aux enchères à Paris en 2017 (chez Christie’s). C’est le cas notamment d’une paire unique de vases couverts en forme d’œuf, en porcelaine de Sèvres bleu et or, datant des années 1770. Et fin 2021, des bijoux provenant aussi du palais étaient vendus à Paris-Drouot. Si vous souhaitez vous faire une idée de cette résidence hors du commun, deux folies également inspirées du Grand Trianon existent encore. Le Palais Rose du Vésinet (dans les Yvelines), et l’hôtel 3 rue d’Andigné (Paris 16e). Ce dernier appartient actuellement à Xavier Niel.


Image de une : Le Palais Rose de l’avenue Foch avant sa destruction © Enric-Eduard Giménez

A. C. & IDMA

Le Palais Rose de l'avenue Foch avant sa destruction © Enric-Eduard Giménez

Où est passé le Palais Rose de l’avenue Foch ?

Où est passé le Palais Rose de l’avenue Foch ? 850 654 Arsene

Le Palais Rose était l’un des plus beaux et majestueux hôtels particuliers de la capitale. Mais à sa place, on trouve désormais un immeuble moderne aux allures de bunker… On vous raconte l’histoire de cet incroyable monument disparu !

Situé au 50 avenue Foch, dans le 16e arrondissement de Paris, le Palais Rose était inspiré du Grand Trianon de Versailles. En son temps, il fut le symbole du luxe à la parisienne par excellence.

Le faste de la Belle Epoque

Edifié en 1896 par l’architecte Ernest Sanson, le Palais Rose fut commandé par le Comte Boniface de Castellane et son épouse Anna Gould. Il fallu six années pour construire cette splendide demeure de 6 000 m2, qui était pourvue de tout le confort moderne à l’époque. D’ailleurs, même les chambres des domestiques avaient l’eau courante et le chauffage central ! Le couple y organisait des fêtes somptueuses pouvant accueillir jusqu’à 2 000 invités, venant du Tout-Paris et du monde entier.

De la disparition

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et suite à leur divorce, les propriétaires quittent les lieux. Après plusieurs tentatives de sauvegarde vaines, les héritiers font démollir l’édifice dès 1968… Le Palais Rose est remplacé l’année suivante par l’immeuble moderne encore visible aujourd’hui. Réalisé par l’architecte danois Henrik Lassen, il a vu passer des habitants célèbres, comme le couple Hardy et Dutronc.

L'immeuble remplaçant le palais Rose © Google Street View

L’immeuble remplaçant le palais Rose © Google Street View

En réapparitions

Contre toute attente, certains objets du Palais Rose sont réapparus lors d’une vente aux enchères à Paris en 2017 (chez Christie’s). C’est le cas notamment d’une paire unique de vases couverts en forme d’œuf, en porcelaine de Sèvres bleu et or, datant des années 1770. Et fin 2021, des bijoux provenant aussi du palais étaient vendus à Paris-Drouot. Si vous souhaitez vous faire une idée de cette résidence hors du commun, deux folies également inspirées du Grand Trianon existent encore. Le Palais Rose du Vésinet (dans les Yvelines), et l’hôtel 3 rue d’Andigné (Paris 16e). Ce dernier appartient actuellement à Xavier Niel.


Image de une : Le Palais Rose de l’avenue Foch avant sa destruction © Enric-Eduard Giménez

A. C. & IDMA

Le Château de Vincennes © Petr Kovalenkov

Les secrets du Château de Vincennes

Les secrets du Château de Vincennes 1000 591 Arsene

Aux portes de Paris, le château de Vincennes est l’un des châteaux forts les plus grands et les mieux conservés d’Europe. Son donjon, de plus de 50 mètres, est aussi le plus haut du continent ! Voici 4 anecdotes que vous ne connaissez (peut-être) pas sur ce monument historique majeur.

De ses origines au XIIe siècle jusqu’à nos jours, cette ancienne résidence royale a miraculeusement traversé le temps. Au cours de sa longue histoire, elle nous a forcément laissé des anecdotes insolites incroyables.

1. Trois rois « maudits » y ont péri

Persécuté par le roi Philippe IV le Bel, le grand maître des Templiers – Jacques de Molay – lui lance une malédiction. En brûlant sur son bûcher le 18 mars 1314, il jure qu’il périra dans l’année, et que ses descendants seront maudits. A peine 8 mois plus tard, Philippe le Bel décède effectivement d’une mauvaise chute à cheval. Le fils qui lui succède, Louis X le Hutin, meurt au château de Vincennes en 1316, âgé de 27 ans, après une partie de jeu de paume. Sa femme accouche de leur premier enfant, mais il ne vit que 4 jours. Son frère Philippe V le Long prend la couronne, sauf qu’il disparaît à son tour au château en 1322, de dysenterie. Enfin, Charles IV le Bel qui reprend le flambeau s’éteint brusquement en 1328 à 34 ans… Hasard ou coïncidence ?

2. De célèbres prisonniers y sont passés

Du XVIe au XIXe siècle, le château de Vincennes devient une prison royale. Les fenêtres des trois premiers étages du donjon sont murées ou pourvues de barreaux pour s’adapter à ce nouvel usage carcéral. On y voit passer des personnalités comme Henri de Navarre (futur Henri IV), l’écrivain des Lumières Diderot, le très controversé Nicolas Fouquet, le marquis de Sade ou encore Mirabeau. On peut même encore voir d’émouvants graffitis, qui ont été gravés ou peints sur les murs par des prisonniers !

3. Il a sa propre Sainte-Chapelle

Pour pouvoir être officiellement nommé « Sainte-Chapelle », un édifice doit répondre à cinq critères bien précis : être la chapelle d’un château ou d’un palais, avoir été fondée par Saint-Louis ou l’un de ses descendants, suivre le plan de celle de Paris, sonner les heures canoniales en même temps qu’elle, et abriter (ou avoir abrité) des fragments des reliques de la Passion du Christ. Aujourd’hui, elles ne sont que sept en France.

4. C’est un important un lieu d’archives

Depuis 1948, le château de Vincennes abrite le Service Historique de la Défense. C’est le troisième lieu de mémoire de France, après les Archives nationales et la Bibliothèque nationale de France ! Il conserve de nombreux ouvrages et cartes anciennes, qui sont – pour la plupart – accessibles au public.


+ D’INFOS

Château de Vincennes
1 avenue de Paris, 94300 Vincennes
Ouvert tous les jours de 10h à 17h du 23 septembre au 20 mai, et de 10h à 18h du 21 mai au 22 septembre
Entrée 9,50€ (gratuit pour les moins de 18 ans et les premiers dimanches du mois de novembre à mars)

Image à la Une : Le Château de Vincennes © Petr Kovalenkov

A. C.