Histoire

La gare de Vaugirard-Belt vue depuis la tour Montparnasse © DaLiu

Quelle est (vraiment) la plus longue rue de Paris ?

Quelle est (vraiment) la plus longue rue de Paris ? 1000 667 Arsene

Si la question se pose, c’est parce que deux d’entre elles bataillent pour le record. La rue de Vaugirard et l’avenue Daumesnil ! Alors, laquelle est vraiment la plus longue ?

Sur les 6500 rues que compte la capitale, la rue de Vaugirard sait effectivement se démarquer. Voie romaine du temps de Lutèce, elle mène au village de Vaugirard au Moyen-Âge, et est annexée à Paris dans les années 1860. Traversant les 6ème et 15ème arrondissements, du boulevard Saint-Michel à la Porte de Versailles, elle abrite plein d’institutions historiques ! Le Sénat, l’Institut Pasteur, l’hôpital Necker, les lycées Buffon et Saint-Louis, ou encore le mètre étalon, font ainsi partie de son riche patrimoine. Comme les résidences d’artistes célèbres tels que Paul Verlaine (au n°4), Emile Zola (n°10), Victor Hugo (n°88) et Jean Dubuffet (n°114), qui s’y trouvent. Mais sa célébrité, elle l’a doit aussi à ses 4,3 km, qui en font la plus longue rue de Paris intra-muros…

Sauf si on compte l’avenue Daumesnil en incluant la partie située à Saint-Mandé (le bois de Vincennes étant administrativement rattaché à Paris) qui fait 6,2 km ! Elle traverse tout le 12ème arrondissement, de la place de la Bastille au château de Vincennes. Et porte le nom du général Pierre Daumesnil qui a défendu cette forteresse pendant la Bataille de Paris en 1814. L’avenue Daumesnil abrite aussi quelques trésors comme le viaduc des arts, surmonté de sa promenade plantée. Egalement l’ancienne gare de Reuilly, la fondation d’Amicie Lebaudy, l’église du saint-Esprit ou encore le Palais de la Porte Dorée. De belles balades à faire en suivant ces deux voies parisiennes hors du commun !

Image à la Une : La gare de Vaugirard-Belt vue depuis la tour Montparnasse © DaLiu

A. C.

La gare de Vaugirard-Belt vue depuis la tour Montparnasse © DaLiu

Quelle est (vraiment) la plus longue rue de Paris ?

Quelle est (vraiment) la plus longue rue de Paris ? 1000 667 Arsene

Si la question se pose, c’est parce que deux d’entre elles bataillent pour le record. La rue de Vaugirard et l’avenue Daumesnil ! Alors, laquelle est vraiment la plus longue ?

Sur les 6500 rues que compte la capitale, la rue de Vaugirard sait effectivement se démarquer. Voie romaine du temps de Lutèce, elle mène au village de Vaugirard au Moyen-Âge, et est annexée à Paris dans les années 1860. Traversant les 6ème et 15ème arrondissements, du boulevard Saint-Michel à la Porte de Versailles, elle abrite plein d’institutions historiques ! Le Sénat, l’Institut Pasteur, l’hôpital Necker, les lycées Buffon et Saint-Louis, ou encore le mètre étalon, font ainsi partie de son riche patrimoine. Comme les résidences d’artistes célèbres tels que Paul Verlaine (au n°4), Emile Zola (n°10), Victor Hugo (n°88) et Jean Dubuffet (n°114), qui s’y trouvent. Mais sa célébrité, elle l’a doit aussi à ses 4,3 km, qui en font la plus longue rue de Paris intra-muros…

Sauf si on compte l’avenue Daumesnil en incluant la partie située à Saint-Mandé (le bois de Vincennes étant administrativement rattaché à Paris) qui fait 6,2 km ! Elle traverse tout le 12ème arrondissement, de la place de la Bastille au château de Vincennes. Et porte le nom du général Pierre Daumesnil qui a défendu cette forteresse pendant la Bataille de Paris en 1814. L’avenue Daumesnil abrite aussi quelques trésors comme le viaduc des arts, surmonté de sa promenade plantée. Egalement l’ancienne gare de Reuilly, la fondation d’Amicie Lebaudy, l’église du saint-Esprit ou encore le Palais de la Porte Dorée. De belles balades à faire en suivant ces deux voies parisiennes hors du commun !

Image à la Une : La gare de Vaugirard-Belt vue depuis la tour Montparnasse © DaLiu

A. C.

L'Hôtel Chopin dans le passage Jouffroy © Kiev.Victor

Le plus ancien hôtel de Paris se cache dans un passage couvert

Le plus ancien hôtel de Paris se cache dans un passage couvert 1000 667 Arsene

Ouvert depuis 1846, l’hôtel Chopin est un établissement historique. Il en a vu passer des visiteurs, du haut de ses 177 ans… Et probablement tout autant d’histoires ! On vous emmène à la découverte du plus ancien établissement hôtelier de la capitale.

Pour trouver ce vétéran, il faut traverser le charmant passage Jouffroy. Lorsque ce dernier est construit au milieu du XIXe siècle, c’est l’un des plus modernes de son époque. Il dispose en effet d’un système de chauffage au sol, qui permet aux promeneurs de faire leurs emplettes au chaud. Et sans se salir, car en ce temps-là, les rues de Paris sont encore poussiéreuses et boueuses !

L'entrée du passage Jouffroy © TK Kurikawa

L’entrée du passage Jouffroy © TK Kurikawa

Pouvoir séjourner ici, dans l’établissement qui s’appelle alors « l’hôtel des Familles« , est une aubaine pour les voyageurs. Abrités des bruits de la rue, ils se retrouvent d’autant plus au calme que le passage est fermé la nuit. Sauf pour eux. C’est peut-être cette intimité qui, selon la légende, aurait amené Frédéric Chopin à y retrouver sa chère George Sand… C’est en tout cas en son hommage que l’hôtel est renommé en 1970.

L'Hôtel Chopin, le plus ancien de Paris © Chris Lawrence Travel

L’Hôtel Chopin, le plus ancien de Paris © Chris Lawrence Travel

Selon l’établissement, il n’aurait jamais fermé sa porte depuis 1846, la réception étant ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24… Ce qui ferait actuellement un total de plus de 64 600 jours d’ouverture d’affilée ! Il compte aujourd’hui 35 chambres, dont certaines offrent de jolies vues sur les toits de Paris. Enfin, comme le passage Jouffroy, la façade de l’hôtel Chopin est classée Monument Historique.


+ D’INFOS

Hôtel Chopin Paris Opéra
46 Passage Jouffroy, 75009 Paris
(entrée par le 10 boulevard Montmartre)

Image à la Une : L’Hôtel Chopin dans le passage Jouffroy © Kiev.Victor

A. C.

L'Hôtel Chopin dans le passage Jouffroy © Kiev.Victor

Le plus ancien hôtel de Paris se cache dans un passage couvert

Le plus ancien hôtel de Paris se cache dans un passage couvert 1000 667 Arsene

Ouvert depuis 1846, l’hôtel Chopin est un établissement historique. Il en a vu passer des visiteurs, du haut de ses 177 ans… Et probablement tout autant d’histoires ! On vous emmène à la découverte du plus ancien établissement hôtelier de la capitale.

Pour trouver ce vétéran, il faut traverser le charmant passage Jouffroy. Lorsque ce dernier est construit au milieu du XIXe siècle, c’est l’un des plus modernes de son époque. Il dispose en effet d’un système de chauffage au sol, qui permet aux promeneurs de faire leurs emplettes au chaud. Et sans se salir, car en ce temps-là, les rues de Paris sont encore poussiéreuses et boueuses !

L'entrée du passage Jouffroy © TK Kurikawa

L’entrée du passage Jouffroy © TK Kurikawa

Pouvoir séjourner ici, dans l’établissement qui s’appelle alors « l’hôtel des Familles« , est une aubaine pour les voyageurs. Abrités des bruits de la rue, ils se retrouvent d’autant plus au calme que le passage est fermé la nuit. Sauf pour eux. C’est peut-être cette intimité qui, selon la légende, aurait amené Frédéric Chopin à y retrouver sa chère George Sand… C’est en tout cas en son hommage que l’hôtel est renommé en 1970.

L'Hôtel Chopin, le plus ancien de Paris © Chris Lawrence Travel

L’Hôtel Chopin, le plus ancien de Paris © Chris Lawrence Travel

Selon l’établissement, il n’aurait jamais fermé sa porte depuis 1846, la réception étant ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24… Ce qui ferait actuellement un total de plus de 64 600 jours d’ouverture d’affilée ! Il compte aujourd’hui 35 chambres, dont certaines offrent de jolies vues sur les toits de Paris. Enfin, comme le passage Jouffroy, la façade de l’hôtel Chopin est classée Monument Historique.


+ D’INFOS

Hôtel Chopin Paris Opéra
46 Passage Jouffroy, 75009 Paris
(entrée par le 10 boulevard Montmartre)

Image à la Une : L’Hôtel Chopin dans le passage Jouffroy © Kiev.Victor

A. C.

Podcast Palais-Royal - Histoire du Palais

Podcast : les années folles du Palais-Royal

Podcast : les années folles du Palais-Royal 622 284 Arsene

Paris, 1780. Le Palais-Royal entre dans la période la plus folle de son histoire. Dans ces enceintes tout peut arriver. On se rencontre, on discute, on danse, on prend du plaisir. Écoutez, en podcast, l’histoire exceptionnelle du Palais-Royal, grâce à la guide Axelle Carlier.

C’est une période méconnue de l’histoire de Paris. Entre les années 1780 et 1830, la Palais-Royal va connaître une période riche en rebondissements et en anecdotes insolites. À la fin du XVIIIe siècle, le Palais-Royal est noir de monde. Paris se donne rendez-vous dans le Palais pour se retrouver au théâtre, faire les boutiques ou découvrir l’horloger Charles Oudin, l’un des premiers en France.

Le Babylone parisien

Surtout le Palais-Royal est connu pour ses histoires sulfureuses. « Dans la ville moderne de la fin du XVIIIe siècle, la prostitution publique est de fait particulièrement visible, intégrée au tissu urbain, elle ne forme pas d’isolats », note l’historienne Clyde Plumauzille. Et après 1791 et la légalisation de la prostitution, le Palais-Royal devient un « marché aux [prostitués] ». L’historienne met en avant le point de vue de l’observateur Louis-Sébastien Mercier. Selon lui, le Palais concentre alors « dans un point » l’ensemble du scandale de la prostitution de la capitale. Il faut attendre 1830 pour que le racolage soit totalement interdit.

Podcast Palais-Royal - Histoire du Palais

Conversations galantes entre prostituées et clients au Palais-Royal dans les galeries de Montpensier et de Beaujolais. Paris, 1800 – Auteur inconnu – Dessin à la plume © Bibliothèque nationale de France – En provenance de la collection Hippolyte Destailleur

Mais les années folles du Palais-Royal sont aussi rythmés par les casinos, l’arrivée de la Comédie-Française et est marqué par la Révolution. C’est dans le jardin de Camille Desmoulins haranguent la foule et appelle à l’insurrection.

Écoutez en podcast l’histoire du Palais-Royal et ses années les plus sulfureuses sur toutes les plateformes d’écoute grâce à la guide Axelle Carlier et à ses deux invités Marc Guillaumin, adjoint à la direction du théâtre du Palais-Royal et Jacques Roussel, gérant des Drapeaux de France, une boutique de soldats de plomb.


Photo de une : Conversations galantes entre prostituées et clients au Palais Royal dans les galeries de Montpensier et de Beaujolais. Paris, 1800. Auteur inconnu. Dessin à la plume © Bibliothèque nationale de France – En provenance de la collection Hippolyte Destailleur

C.D.

Podcast Palais-Royal - Histoire du Palais

Podcast : les années folles du Palais-Royal

Podcast : les années folles du Palais-Royal 622 284 Arsene

Paris, 1780. Le Palais-Royal entre dans la période la plus folle de son histoire. Dans ces enceintes tout peut arriver. On se rencontre, on discute, on danse, on prend du plaisir. Écoutez, en podcast, l’histoire exceptionnelle du Palais-Royal, grâce à la guide Axelle Carlier.

C’est une période méconnue de l’histoire de Paris. Entre les années 1780 et 1830, la Palais-Royal va connaître une période riche en rebondissements et en anecdotes insolites. À la fin du XVIIIe siècle, le Palais-Royal est noir de monde. Paris se donne rendez-vous dans le Palais pour se retrouver au théâtre, faire les boutiques ou découvrir l’horloger Charles Oudin, l’un des premiers en France.

Le Babylone parisien

Surtout le Palais-Royal est connu pour ses histoires sulfureuses. « Dans la ville moderne de la fin du XVIIIe siècle, la prostitution publique est de fait particulièrement visible, intégrée au tissu urbain, elle ne forme pas d’isolats », note l’historienne Clyde Plumauzille. Et après 1791 et la légalisation de la prostitution, le Palais-Royal devient un « marché aux [prostitués] ». L’historienne met en avant le point de vue de l’observateur Louis-Sébastien Mercier. Selon lui, le Palais concentre alors « dans un point » l’ensemble du scandale de la prostitution de la capitale. Il faut attendre 1830 pour que le racolage soit totalement interdit.

Podcast Palais-Royal - Histoire du Palais

Conversations galantes entre prostituées et clients au Palais-Royal dans les galeries de Montpensier et de Beaujolais. Paris, 1800 – Auteur inconnu – Dessin à la plume © Bibliothèque nationale de France – En provenance de la collection Hippolyte Destailleur

Mais les années folles du Palais-Royal sont aussi rythmés par les casinos, l’arrivée de la Comédie-Française et est marqué par la Révolution. C’est dans le jardin de Camille Desmoulins haranguent la foule et appelle à l’insurrection.

Écoutez en podcast l’histoire du Palais-Royal et ses années les plus sulfureuses sur toutes les plateformes d’écoute grâce à la guide Axelle Carlier et à ses deux invités Marc Guillaumin, adjoint à la direction du théâtre du Palais-Royal et Jacques Roussel, gérant des Drapeaux de France, une boutique de soldats de plomb.


Photo de une : Conversations galantes entre prostituées et clients au Palais Royal dans les galeries de Montpensier et de Beaujolais. Paris, 1800. Auteur inconnu. Dessin à la plume © Bibliothèque nationale de France – En provenance de la collection Hippolyte Destailleur

C.D.

Histoire Bibliothèque Mazarine - Salle de lecture de la bibliotheque

L’histoire de la plus vieille bibliothèque publique de Paris

L’histoire de la plus vieille bibliothèque publique de Paris 752 497 Arsene

La bibliothèque Mazarine un lieu d’exception, une plongée dans l’histoire et une remontée dans le temps, trois cents ans en arrière. Découvrez l’histoire de la plus vieille bibliothèque publique de Paris.

La plus vieille bibliothèque publique de la capitale est resplendissante. Avec le Paradis Ovale et la bibliothèque de l’Institut National de l’Histoire de l’Art, elle est l’une des bibliothèques les plus impressionnantes de la capitale. C’est que la bibliothèque Mazarine plonge les Parisiens trois cents ans en arrière. Des globes, des bustes, des lustres datant du XVIIe et XVIIIe siècle décorent toujours les lieux. 

La bibliothèque Mazarine est située aujourd’hui cœur de l’Institut de France, dans le 6e arrondissement. Mais ça n’a pas toujours été le cas. En 1643, le Cardinal Mazarine, successeur du Cardinal Richelieu, ouvre sa bibliothèque, à quelques pas du Palais-Royal. Au site Richelieu, dans les futurs locaux historiques de la Bibliothèque nationale de France (BnF), les savants découvrent la collection la plus riche d’Europe. Près de 40.000 documents y sont stockés.

600 000 documents

En 1652, pendant la Fronde (1648-1652), Mazarin fuit Paris et ses biens, dont ses collections, sont saisis, et vendus. Revenu au pouvoir, il récupère une partie de ses collections et souhaite en assurer la pérennité. Sa bibliothèque déménage au Collège des Quatre-Nations, son emplacement actuel et futur site de l’Institut de France.

La bibliothèque Mazarine accueille aujourd’hui plus de 600.000 documents, dont plus de 150 000 imprimés datant de l’époque pré-révolutionnaire. Vous pouvez la visiter en ligne ou sur place du lundi au samedi de 10h à 18h.


Photo de une : Salle de lecture de la bibliotheque Mazarine © Marie-Lan Nguyen

C.D.

Histoire Bibliothèque Mazarine - Salle de lecture de la bibliotheque

L’histoire de la plus vieille bibliothèque publique de Paris

L’histoire de la plus vieille bibliothèque publique de Paris 752 497 Arsene

La bibliothèque Mazarine un lieu d’exception, une plongée dans l’histoire et une remontée dans le temps, trois cents ans en arrière. Découvrez l’histoire de la plus vieille bibliothèque publique de Paris.

La plus vieille bibliothèque publique de la capitale est resplendissante. Avec le Paradis Ovale et la bibliothèque de l’Institut National de l’Histoire de l’Art, elle est l’une des bibliothèques les plus impressionnantes de la capitale. C’est que la bibliothèque Mazarine plonge les Parisiens trois cents ans en arrière. Des globes, des bustes, des lustres datant du XVIIe et XVIIIe siècle décorent toujours les lieux. 

La bibliothèque Mazarine est située aujourd’hui cœur de l’Institut de France, dans le 6e arrondissement. Mais ça n’a pas toujours été le cas. En 1643, le Cardinal Mazarine, successeur du Cardinal Richelieu, ouvre sa bibliothèque, à quelques pas du Palais-Royal. Au site Richelieu, dans les futurs locaux historiques de la Bibliothèque nationale de France (BnF), les savants découvrent la collection la plus riche d’Europe. Près de 40.000 documents y sont stockés.

600 000 documents

En 1652, pendant la Fronde (1648-1652), Mazarin fuit Paris et ses biens, dont ses collections, sont saisis, et vendus. Revenu au pouvoir, il récupère une partie de ses collections et souhaite en assurer la pérennité. Sa bibliothèque déménage au Collège des Quatre-Nations, son emplacement actuel et futur site de l’Institut de France.

La bibliothèque Mazarine accueille aujourd’hui plus de 600.000 documents, dont plus de 150 000 imprimés datant de l’époque pré-révolutionnaire. Vous pouvez la visiter en ligne ou sur place du lundi au samedi de 10h à 18h.


Photo de une : Salle de lecture de la bibliotheque Mazarine © Marie-Lan Nguyen

C.D.

Le Panthéon, Paris 5e © ColorMaker

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement 1000 667 Arsene

Alors qu’elle était arrêtée depuis plus de 40 ans, l’horloge du Panthéon s’est remise à fonctionner le 24 décembre 2006… Sans l’intervention des services de la Ville. Elle avait en fait été réparée par le groupe de restauration clandestin Untergunther : des chevaliers de l’ombre du patrimoine !

Faisant partie d’un collectif plus grand appelé l’Urban eXperiment, les Untergunther sont des pionniers de l’exploration urbaine parisienne. Depuis les années 1980, ils se sont donnés pour mission de restaurer des parties non visibles du patrimoine, qui ne font donc l’objet d’aucune préservation alors qu’elles méritent que l’on y prête attention. C’est le cas par exemple de l’horloge Wagner du Panthéon, qui date du 19ème siècle et qui, dans les années 2000, était en train de dépérir depuis quatre décennies…

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Sacha (@arli201)

Pendant un an, le groupe s’est installé secrètement sous les combles et a travaillé (à ses frais, environ 4000€) pour redonner vie à l’horloge. Le 24 décembre 2006, la tâche est enfin accomplie ! Mais, furieuse, l’administration arrête le mécanisme et assigne le groupe en justice en demandant 48 300€ d’indemnisation : si la violation de domicile est avérée, la plainte pour « restauration clandestine d’horloge monumentale » est rejetée par le tribunal, et les Untergunther sont relaxés. Il faudra attendre 2018 pour que le Centre des Monuments Nationaux puisse la mettre de nouveau en service. Et comble de l’ironie, mais preuve qu’ils ne sont pas rancuniers, ils font appel pour cela à Jean-Baptiste Viot, l’horloger membre des Untergunther qui l’avait réparée douze ans plus tôt !

Image à la une : Le Panthéon, Paris 5e © ColorMaker

A. C.

Le Panthéon, Paris 5e © ColorMaker

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement

Le jour où… l’horloge du Panthéon a été réparée clandestinement 1000 667 Arsene

Alors qu’elle était arrêtée depuis plus de 40 ans, l’horloge du Panthéon s’est remise à fonctionner le 24 décembre 2006… Sans l’intervention des services de la Ville. Elle avait en fait été réparée par le groupe de restauration clandestin Untergunther : des chevaliers de l’ombre du patrimoine !

Faisant partie d’un collectif plus grand appelé l’Urban eXperiment, les Untergunther sont des pionniers de l’exploration urbaine parisienne. Depuis les années 1980, ils se sont donnés pour mission de restaurer des parties non visibles du patrimoine, qui ne font donc l’objet d’aucune préservation alors qu’elles méritent que l’on y prête attention. C’est le cas par exemple de l’horloge Wagner du Panthéon, qui date du 19ème siècle et qui, dans les années 2000, était en train de dépérir depuis quatre décennies…

 

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Pendant un an, le groupe s’est installé secrètement sous les combles et a travaillé (à ses frais, environ 4000€) pour redonner vie à l’horloge. Le 24 décembre 2006, la tâche est enfin accomplie ! Mais, furieuse, l’administration arrête le mécanisme et assigne le groupe en justice en demandant 48 300€ d’indemnisation : si la violation de domicile est avérée, la plainte pour « restauration clandestine d’horloge monumentale » est rejetée par le tribunal, et les Untergunther sont relaxés. Il faudra attendre 2018 pour que le Centre des Monuments Nationaux puisse la mettre de nouveau en service. Et comble de l’ironie, mais preuve qu’ils ne sont pas rancuniers, ils font appel pour cela à Jean-Baptiste Viot, l’horloger membre des Untergunther qui l’avait réparée douze ans plus tôt !

Image à la une : Le Panthéon, Paris 5e © ColorMaker

A. C.