Histoire

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Les plus belles vues de Paris

Les plus belles vues de Paris 800 497 Arsene

Parce qu’on ne se lasse jamais de voir ses toits en zinc gris s’étendre sur des kilomètres, les vues de Paris sont toujours très prisées. Nous avons donc sélectionné, pour vous, le top 14 (comme au rugby !) des meilleures vues sur la capitale.

Qu’elles soient depuis le toit d’un monument, en haut d’une rue, ou d’un jardin, les vues de Paris sont un véritable émerveillement. Voici un tour d’horizon – non exaustif – de nos préférées

1. La tour Saint-Jacques

Cette vue est à nos yeux la plus parfaite : elle n’est pas trop haute, permet de tourner sur soi à 360 degrés, est sans grillages… Sa situation en plein milieu de la ville permet de voir absolument tous les monuments. Elle mérite vraiment sa place de numéro 1 !

2. L’Institut du Monde Arabe

Perchée sur le toit de l’IMA, on apprécie cette terrasse pour son côté plus confidentiel. Mais surtout pour la vue imprenable sur la Seine, le pont de la Tournelle et le chevet de Notre-Dame.

 

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3. La butte Bergeyre

Cette petite colline cachée derrière les Buttes Chaumont fait partie des adresses que l’on aimerait garder pour soi… Et à la fois où l’on a envie d’emmener tout le monde ! La vue sur la butte Montmartre y est superbe depuis le haut de ses jardins partagés remplis de vignes.

 

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4. La rue de Belleville

En sortant du métro Pyrénées, il suffit de descendre la rue de Belleville pour avoir une magnifique vue sur Paris. Elle est pile dans l’axe de la Tour Eiffel ! Et vous mène en plus au point suivant, qui est également un spot à ne pas louper…

5. Le belvédère de Belleville

Ici, on vient à la fois pour la vue sur Paris, le parc de Belleville, les petits cafés, et bien sûr le street art. Le belvédère en est toujours recouvert : actuellement, il présente les personnages colorés de Seth (Julien Malland).

6. La butte Montmartre

On ne pouvait pas ne pas mettre ce grand classique dans le top. Bien sûr, il faut se frayer un chemin parmi les très nombreux visiteurs… Mais le résultat en vaut la peine, avec un panorama à couper le souffle !

 

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7. Le Centre Georges Pompidou

Grimper dans les tunnels transparents du centre Pompidou pour avoir la vue est un autre incontournable parisien. On peut aussi l’apercevoir dans certaines salles d’exposition, où parfois Paris pique un peu la vedette aux oeuvres le temps d’une photo !

 

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8. La terrasse du Printemps Haussmann

Si la plupart des visiteurs vont dans ce grand magasin historique pour faire du shopping, ils ne manquent pas l’occasion de monter au dernier étage. La vue sur ses tourelles dorées, sur la capitale, et sur le chevet de l’Opéra Garnier y est tout simplement splendide.

9. Le Panthéon

Le tombeau des Grands Hommes de la nation bénéficie aussi d’un point de vue, situé dans son dôme. On y découvre entre autres le superbe Quartier Latin, le jardin du Luxembourg, et la tour Eiffel.

 

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10. Le domaine national de Saint-Cloud

Parfois, il faut s’éloigner un peu pour avoir une belle vue d’ensemble. A Saint-Cloud, le parc permet d’avoir une vue sur Paris, la Défense et l’île Seguin, dans un écrin de verdure qui nous fait changer d’air !

11. Le ballon de Paris

On a adoré l’expérience que permet le ballon de Paris, dans le parc André-Citroën. On grimpe dans une petite montgolfière, loin des foules, pour prendre de la hauteur. Même si on est un peu sujet au vertige, le jeu en vaut largement la chandelle !

12. La tour Montparnasse

On n’oublie bien sûr pas les championnes de la vue sur Paris. Tout d’abord la tour Montparnasse, qui permet de voir toute la capitale sans la voir elle-même. Car, disons-le sincèrement, on adore y monter mais ce n’est pas la plus jolie à regarder…

13. La tour Eiffel

La dame de fer reste aussi impressionnante. Même si, pour nous, une vue de Paris est une vue avec la tour Eiffel, la vue depuis son dernier étage reste une expérience à tenter au moins une fois dans sa vie !

14. Le parc de Saint-Germain-en-Laye

On termine ce top en beauté avec les terrasses du parc de Saint-Germain-en-Laye. Après avoir visité son mythique château, on adore se poser un instant devant la vue imprenable sur Paris qui se dessine au loin.

 

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Image d’illustration à la une : Vue panoramique de Paris © Luciano Mortula – LGM

A. C.

Rue Aubriot dans le Marais, Paris 4e

D’où vient le nom du quartier du Marais à Paris ?

D’où vient le nom du quartier du Marais à Paris ? 850 657 Arsene

Situé dans le coeur historique de Paris, le Marais est l’un des quartiers les plus prisés de la capitale. Son nom est lié à l’ancienne zone de marécages sur laquelle il se trouve… Mais pas seulement ! Aujourd’hui, on vous raconte l’origine de cette appellation à double sens.

Au fil des siècles, le Marais a tour à tour été le domaine d’ordres religieux, le quartier de la noblesse, de la communauté juive, puis LGBT+. Son histoire est foisonnante et remplie d’anecdotes, à commencer par celle concernant son nom.

Quand la rive droite n’était qu’un marais

Pendant la Préhistoire, la Seine ne suivait pas seulement son tracé actuel. Elle décrivait aussi une large boucle sur la rive droite, environ depuis Bercy jusqu’au pont de l’Alma, en suivant les Grands Boulevards. L’île, qu’elle formait ainsi entre ses deux bras, était alors complètement marécageuse. Les Romains lui avaient même donné un petit nom : la « Tutela« . Cela explique aussi pourquoi ils ont développé leur ville Lutèce sur la rive gauche, plutôt que la droite qui était alors impraticable.

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La Seine autour de l’île de la Cité © Olena Z

Des cultures maraîchères à Paris

Il faudra attendre le VIe siècle pour que des communautés religieuses commencent à s’y installer. Progressivement, au cours du Moyen-Âge, elles assèchent les marais en cultivant les terres. Ce sont donc ces fameuses cultures maraîchères qui sont également à l’origine du nom du Marais ! Dès le XIIIe siècle, on y fait ainsi pousser des céréales et des légumes verts. On y trouve aussi des vignes et des arbres fruitiers. Difficile d’imaginer tous ces champs quand on connaît le quartier aujourd’hui !

Rue des Barres © AC

Rue des Barres © AC

Image d’illustration à la une : Rue Aubriot dans le Marais, Paris 4e © maziarz

A. C.

Le moulin de la Galette, Paris 18e © Sodel Vladyslav

Moulin de la Galette : le survivant de la butte Montmartre

Moulin de la Galette : le survivant de la butte Montmartre 850 567 Arsene

Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, la butte Montmartre abritait une quinzaine de moulins ! Ses hauteurs et son côté champêtre étaient en effet propices à l’installation de ces belles machines à vent. Quasiment tous disparus, on vous raconte aujourd’hui l’histoire de celui qui est parvenu jusqu’à nous…  

Le Moulin de la Galette, situé rue Lepic, est en réalité composé de deux moulins. Il comprend le « Blute-Fin », construit en 1622, et le « Radet » datant de 1717, qui sont les deux derniers moulins de Montmartre. Avec des jardins et une ferme qui n’existent plus désormais, ils formaient le célèbre ensemble du Moulin de la Galette.

La plus célèbre guinguette de Montmartre

Au tout début du XIXe siècle, ces deux moulins appartenaient au meunier Nicolas-Charles Debray. Il utilisait le Blute-Fin pour faire de la farine, tandis que le Radet broyait des bulbes de fleurs destinés à la parfumerie. Mais en 1834, le propriétaire décide d’en faire une guinguette ! Etant donné que de nombreux artistes vivent dans le quartier, ce lieu de fête – où l’on sert du vin et des bonnes galettes – devient rapidement un rendez-vous incontournable. Il inspire les peintres, comme Utrillo, Van Gogh, et surtout Renoir, dont le tableau du bal est mondialement connu.

Le Moulin de la Galette (1876), Musée d’Orsay, Paris © Domaine public

Le Moulin de la Galette (1876), Musée d’Orsay, Paris © Domaine public

Les derniers survivants

Aujourd’hui, le Moulin de la Galette est un restaurant apprécié pour sa cuisine de marché, au rythme des saisons. Il bénéficie en plus d’une très jolie terrasse en arrière-cour. On y trouve un bon menu entrée + plat ou plat + dessert à 31€, et entrée + plat + dessert à 39€. Sachez que la ville de Sannois, dans le Val d’Oise, a aussi son Moulin de la Galette, qui date de 1759. Depuis celui-ci, on peut d’ailleurs voir la butte Montmartre et son emblématique Sacré-Coeur !

 

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Image d’illustration à la une : Le moulin de la Galette, Paris 18e © Sodel Vladyslav

A. C.

loup paris 2

Le jour où … un loup s’est baladé au parc Monceau

Le jour où … un loup s’est baladé au parc Monceau 760 506 Arsene

Vivre Paris vous raconte une histoire invraisemblable. Celle d’un loup qui a pendant une belle journée de 1972, s’est promené tranquillement dans les allées du très chic parc Monceau.

C’est une histoire à dormir debout. Un cabaretier malheureux est à la recherche de son chien. Au cœur de Paris, le maître scrute partout jusqu’à le trouver se promenant au parc Monceau. Son chien, imposant et agressif s’est échappé de chez lui. Et pour cause … Le chien n’en est pas un. Après la capture de l’animal, un vétérinaire parisien va faire cette incroyable découverte. Le gérant de cabaret est propriétaire d’un loup

Pendant ses vacances, il avait acheté ce qu’il pensait être un chien. Puis au bout de quelques mois l’animal s’est échappé. De la rue de Rome, où vivaient ses maîtres, il avait trouvé refuge au parc Monceau. Une escapade qui a duré plus de deux mois.

Paris et les animaux insolites

Paris a connu des histoires insolites avec des animaux. En 2013, au beau milieu du Muséum d’Histoire naturelle, un jeune homme tronçonne les défenses d’un éléphant pour les revendre. Vendues, elles peuvent valoir plusieurs dizaines de milliers d’euros.  Au moment où il s’attaque à la tronçonneuse, l’alarme retentit. Sur les deux défenses, il n’en coupe qu’une, jette sa tronçonneuse encore en marche et saute par la fenêtre d’où il est rentré.

Quelques mètres plus loin, l’homme est retrouvé et arrêté. Par chance, le crâne du squelette était en excellent état, ce qui avait permis une restauration assez facile. Aujourd’hui encore l’éléphant trône toujours dans le Muséum d’Histoire naturelle. Le squelette est un spécimen vieux de plusieurs siècles. C’est un cadeau du Roi du Portugal à Louis XIV, en 1668.

Pour retrouver d’autres histoires insolites rendez-vous sur vivreparis.fr et nos réseaux sociaux 


Photo de une : image d’illustration – Un loup aperçu dans les rues de Paris pendant le confinement © jbpellerin

C.D.

Cour du commerce Saint-André, Paris 6e © Jerome LABOUYRIE

La Cour du commerce Saint-André : repaire des révolutionnaires parisiens

La Cour du commerce Saint-André : repaire des révolutionnaires parisiens 850 567 Arsene

La cour du commerce Saint-André est un passage semi-couvert, bordé de boutiques, au coeur du 6ème arrondissement de Paris. Ses pavés et ses enseignes lui donnent un côté très pittoresque qu’on adore ! Aujourd’hui, nous nous intéressons à sa passionnante histoire, qui est intimement liée à la Révolution Française.

La cour du commerce Saint-André ouvre en 1730, sur les terrains d’un ancien jeu de paume. Cependant, elle abrite un établissement mythique qui est bien plus ancien que cela…

Des commerces historiques

En se baladant dans ce passage plein de charme, on a vraiment l’impression que le temps s’arrête. Arrêtez-vous devant le Procope : c’est le plus vieux café de Paris, qui date de 1686 ! Les portraits en vitrine rappellent qu’il a été le QG de grandes personnalités parisiennes. Il accueille d’abord les philosophes des lumières, les encyclopédistes, puis les révolutionnaires. Comment ne pas être touché en s’installant à une table dans les pas de Diderot, d’Alembert, Rousseau, Montesquieu, Voltaire, Danton, Marat ou encore Camille Desmoulins ? D’ailleurs, ce dernier l’a très bien dit : « Ce café est paré du souvenir de Grands Hommes qui l’ont fréquenté »…

Le repaire des révolutionnaires

En effet, Marat avait installé la rédaction et l’imprimerie de son journal révolutionnaire L’Ami du Peuple au n°8 du passage. De plus, Danton habitait au n°20. Sa maison a disparu avec le percement du boulevard Saint-Germain, mais elle est rappelée par une statue de lui. Le plus étonnant se trouvait cependant au no 9, chez M. Schmidt. Il était menuisier, et il expérimentait sa guillotine ici… sur des moutons ! Les pivots métalliques de la machine sont même restés dans le sol jusqu’à la fin des années 2010. Ils ont été retirés lors de la dernière rénovation des pavés de la cour, qui est aujourd’hui classée Monument Historique.

Image d’illustration à la une : Cour du commerce Saint-André, Paris 6e © Jerome LABOUYRIE

A. C.

La Petite Alsace, 10 rue Daviel, Paris 13e © Christophe Puyenchet

La Petite Alsace de Paris : trésor de la rue Daviel

La Petite Alsace de Paris : trésor de la rue Daviel 850 566 Arsene

Le 13ème arrondissement de Paris regorge de coins bucoliques, qui nous font voyager. Au 10 rue Daviel, un îlot de maisonnettes à colombages s’appelle d’ailleurs la Petite Alsace ! Suivez-nous pour tout savoir de ce mini paradis insolite…

Il faut grimper sur la charmante Butte aux Cailles pour découvrir ce petit « hameau ». Il s’agit en fait d’une cité-jardin, construite au début du XXe siècle. Aujourd’hui, elle est devenue tout à fait originale face aux grands immeubles parisiens.

Une petite Alsace à Paris

Cet ensemble de maisons mitoyennes date de 1912. Il a été réalisé pour loger les ouvriers travaillant dans les usines du quartier, qui étaient nombreuses à l’époque. Les 40 maisons de l’îlot sont organisées autour d’une cour de 500 m², et pouvaient accueillir de grandes familles. En effet, chacune allait jusqu’à 12 places ! L’architecte Jean Walter choisit un style à colombages avec des toits pentus, qui lui donnent cet air de village alsacien. Et qui lui ont donc valu son surnom de « Petite Alsace », adopté par les habitants d’autrefois. Ce lieu, créé à l’origine pour les plus démunis, est désormais un véritable luxe à Paris !

 

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Un trésor peut en cacher un autre

Aussi étonnant que cela puisse paraître, au-dessus de la Petite Alsace se niche la Petite Russie ! Il s’agit d’un autre ensemble de pavillons ouvriers, entourés d’une terrasse commune. Il a également été construit en 1912, cette fois-ci pour les employés d’une compagnie de taxis. Etant donné qu’ils étaient principalement d’origine russe, le surnom de l’ilôt a été vite trouvé. Et comme les 16 maisons ont été installées au-dessus du garage de l’époque, cela explique qu’elles soient en hauteur, et ainsi complètement invisibles depuis la rue !

 

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Image d’illustration à la une : La Petite Alsace, 10 rue Daviel, Paris 13e © Christophe Puyenchet

A. C.

Villa des Platanes, Paris 18e © Chabe01

Villa des Platanes : la surprise de Pigalle

Villa des Platanes : la surprise de Pigalle 850 566 Arsene

Entre les snacks et les sex shops du boulevard de Clichy, aux n°58-60, on aperçoit une pépite architecturale inattendue. La Villa des Platanes est en effet un lieu aussi magique, que secret… Alors on vous emmène la découvrir !

Les passants sont d’abord interloqués par sa splendide façade, qui détonne dans le quartier. Avec ses motifs en briques, ses bow-windows semi-circulaires, et ses colonettes, elle mélange les styles. Néo-grec, Renaissance, anglais, parisien… Elle est vraiment atypique, et nous la devons à l’architecte Edmond Deloeuvre, qui l’a réalisée vers 1900. Mais la véritable surprise se trouve derrière les grilles en fer forgé, au travers desquelles les curieux passent le bout de leur nez.

 

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Une villa peut en cacher une autre

Au délà du portail (qui est déjà une oeuvre d’art en soi), on aperçoit d’abord une impressionnante colonnade voûtée. Tout au bout, un élégant bâtiment dévoile son escalier à double volée en forme de fer à cheval, encadré de deux statues-torches. Sauf que la Villa des Platanes ne s’arrête pas là : elle abrite en réalité plusieurs immeubles, jardins, petites maisons et ateliers d’artistes, pour un total de 400 résidents !

 

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Le secret bien gardé de Pigalle

Malheureusement, il est presque impossible d’y entrer. Car les habitants préservent leur tranquilité, et au fond, on les comprend un peu. D’autant plus que la Villa des Platanes est un repaire de célébrités. On compte parmi eux, par exemple, le réalisateur Jean-Pierre Jeunet (qui a fait Amélie Poulain) et l’écrivaine Nadine Monfils. Cependant, quelques artistes ouvrent parfois leurs ateliers, donc il reste de l’espoir ! Et en attendant, l’entrée a déjà de quoi en nous en mettre plein les mirettes !


+ D’INFOS

Villa des Platanes
58-60 boulevard de Clichy, 75018 Paris
M° Pigalle (lignes 2 et 12)

Image d’illustration à la une : Villa des Platanes, Paris 18e © Chabe01

A. C.

Cour Damoye © Catarina Belova

Cour Damoye : une plongée dans le Paris d’antan

Cour Damoye : une plongée dans le Paris d’antan 850 574 Arsene
Lorsque l’on est sur la très animée place de la Bastille, il est difficile d’imaginer y trouver un coin calme… Et pourtant, la cour Damoye, dans laquelle on entre par le n°12 de la place, est un véritable havre de paix ! On vous emmène la découvrir. Pour la trouver, il faut d’abord passer une grille discrète, coincée entre deux restaurants. Là, le charme opère. La surprise, de tomber sur ce petit coin de paradis inattendu, est toujours au rendez-vous…

Comme dans le Paris d’antan

Cette jolie ruelle pavée porte le nom d’Antoine Pierre Damoye, le quincailler qui l’a faite aménager en 1780. A l’époque, son terrain est aux portes de la prison de la Bastille. Des chiffonniers et ferrailleurs (principalement auvergnats) s’y installent alors. Pendant la Première Guerre mondiale, la cour Damoye est utilisée pour réparer les charrettes. Son atmosphère nous transporte tellement dans le temps que le réalisateur Bertrand Tavernier y a tourné son film La Fille de d’Artagnan. Il a d’ailleurs été félicité pour la qualité de ses décors !

 

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La cour Damoye aujourd’hui

Ce havre de paix a bien failli disparaître, sous la pression des promoteurs immobiliers, dans les années 1990. Mais elle a finalement été sauvée, rénovée, et son cachet a été préservé. Elle accueille désormais des commerces, bureaux, ateliers et galeries d’art, qui rappellent son passé artisanal. La cour Damoye est ouverte au public du lundi au vendredi de 9h à 20h, le samedi de 10h à 20h, le dimanche de 13h à 19h. Même si elle est belle toute l’année, on vous conseiller particulièrement d’y aller au printemps quand les glycines sont en fleurs !

Image d’illustration à la une : Cour Damoye © Catarina Belova

A. C.

Rue Michal, Butte aux Cailles, Paris 13e © Guilhem Vellut

Une journée sur la Butte aux Cailles

Une journée sur la Butte aux Cailles 850 609 Arsene

La Butte-aux-Cailles est un quartier-village de Paris comme on les aime. C’est un coin pittoresque, avec des maisons basses et colorées, des adresses pleines de charme et du street art un peu partout… Nous vous avons donc concocté un joli programme pour y passer une super journée !

Cette petite butte du 13e arrondissement ne doit pas son drôle de nom aux volailles que l’on imagine. En réalité, il fait référence à la famille Caille, qui l’avait achetée au milieu du XVIe siècle. C’est un quartier parisien aussi tranquille en journée qu’animé le soir, et on ne s’y ennuie jamais !

1. Nager dans un cadre exceptionnel

On commence la journée par un plongeon à la piscine de la Butte-aux-Cailles, qui est classée Monument Historique. Elle a été construite dans les années 1920 dans un superbe style Art Déco. Aux beaux jours, on profite surtout de son bassin extérieur pour faire le plein de soleil (adresse : 5 place Paul Verlaine, Paris 13e).

 

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2. Boire de l’eau de source parisienne

En sortant, rafraichissez-vous à la fontaine qui se trouve sur place, en face de la piscine. Son eau provient d’un puits artésien, relié à la nappe de l’Albien, à 600 mètres de profondeur. Elle a plusieurs dizaines de milliers d’années, est naturellement riche en fer et fluor, et elle est bien sûr gratuite !

 

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3. Déjeuner dans des lieux mythiques

Certains restaurants de la Butte aux Cailles sont devenus de véritables institutions. C’est le cas, par exemple, du Temps des Cerises (31 rue de la Butte aux Cailles) et de Chez Gladines (30 rue des Cinq Diamants). On adore aussi La Butte aux Piafs (31 boulevard Auguste Blanqui) et l’Auberge de la Butte (8 rue de la Butte aux Cailles). Vous n’aurez que l’embarras du choix !

 

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3. En prendre plein la vue

La Butte aux Cailles est devenu l’un des terrains de jeux favoris des street artistes. Et ses rues sont recouvertes de fresques, collages, pochoirs et autres oeuvres colorées ! En effet, son passé industriel, populaire et rebelle, et ses petites ruelles avec peu de circulation, sont très propices à l’art de rue. Vous y trouverez par exemple le souvenir de la célèbres Miss Tic, et les personnages colorés de Seth.

4. Faire le tour du monde

En vous balandant dans le quartier, vous verrez qu’il regorge de coins complètement dépaysants. On vous conseille d’aller voir les maisons à colombages bleus de la Petite Alsace (10 rue Daviel), qui cache la Petite Russie (22 rue Barrault). Perdez-vous aussi dans la bucolique Cité Florale et le discret square des Peupliers, deux pépites qui font vayager !

 

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5. Faire la tournée des bars

Si la butte est plutôt paisible en journée, elle s’anime le soir le long de la rue de la Butte aux Cailles. Comme les restaurants, certains bars sont devenus des incontournables. On pense à la Folie en tête avec sa déco rock (au n°33), et aux rhums arrangés du Merle Moqueur (au n°11). Mais là encore, à vous de trouver votre spot idéal !

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Image d’illustration à la une : Rue Michal, Butte aux Cailles, Paris 13e © Guilhem Vellut

A. C.

place de la concorde

Podcast : sur les traces de l’Égypte à Paris

Podcast : sur les traces de l’Égypte à Paris 800 497 Arsene

Depuis des siècles, l’Égypte fascine Paris. La guide Axelle Carlier dévoile les liens qui lient la ville lumière au pays des pharaons. Écoutez, en podcast, cet amour extraordinaire.

À quelques semaines de l’exposition très attendue « Ramsès II & l’or des pharaons », Vivre Paris se plonge dans une histoire d’amour. Une romance qui lie la ville lumière au pays des pharaons. Avec la guide Axelle Carlier, découvrez comment l’Égypte a influencé Paris, de la naissance de Parisii jusqu’à l’édification de l’obélisque de Louxor.

L’Égypte passionne Paris. Preuve en est : « Toutânkhamon – Le Trésor du Pharaon » est l’exposition temporaire la plus visitée de l’histoire de France. Près d’un million et demi de visiteurs a foulé la grande halle de la Villette en 2019. Cet engouement ne date pas d’hier. « La tribu des Parisiis qui a donné son nom à Paris se serait inspirée de la déesse égyptienne Isis », détaille la guide Axelle Carlier.

Érection de l’obélisque de Louxor sur la place de la Concorde, le 25 octobre 1836, par François Dubois (1790-1871). | Wikimedia Commons

La naissance de l’égyptologie

Cet amour parisien prend une autre dimension en 1822. Cette année, Jean-François Champollion déchiffre les hiéroglyphes. « C’est le tout premier à percer le mystère des dynasties antiques qui intriguent depuis des millénaires », raconte Axelle Carlier. Il devient alors le père de l’égyptologie.

Huit ans plus tard, Méhémet Ali, vice-roi d’Égypte, en signe de bonne entente, offre deux obélisques à la France. Champollion est chargé de choisir le premier des deux. Le 25 octobre 1836, la place de la Concorde est noire de monde. Tous sont réunis pour un moment qui marquera l’histoire : l’inauguration de l’obélisque de Louxor. L’ingénieur Apollinaire Lebas est chargé d’ériger le monument, à l’aide de machines élévatrices, de gigantesques cabestans, des treuils. Au cœur de Paris, une colonne égyptienne millénaire est installée.

Pour découvrir en profondeur l’histoire qui lie l’Égypte à Paris, écoutez notre podcast disponible sur toutes les plateformes d’écoute avec la guide Axelle Carlier et son invité, l’égyptologue Dominique Farout, commissaire de l’exposition Ramsès II.


Photo de une : L’obélisque place de la Concorde ©vichie81

C.D.