Articles par :

Arsene

Le moulin de la Galette, Paris 18e © Sodel Vladyslav

Moulin de la Galette : le survivant de la butte Montmartre

Moulin de la Galette : le survivant de la butte Montmartre 850 567 Arsene

Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, la butte Montmartre abritait une quinzaine de moulins ! Ses hauteurs et son côté champêtre étaient en effet propices à l’installation de ces belles machines à vent. Quasiment tous disparus, on vous raconte aujourd’hui l’histoire de celui qui est parvenu jusqu’à nous…  

Le Moulin de la Galette, situé rue Lepic, est en réalité composé de deux moulins. Il comprend le « Blute-Fin », construit en 1622, et le « Radet » datant de 1717, qui sont les deux derniers moulins de Montmartre. Avec des jardins et une ferme qui n’existent plus désormais, ils formaient le célèbre ensemble du Moulin de la Galette.

La plus célèbre guinguette de Montmartre

Au tout début du XIXe siècle, ces deux moulins appartenaient au meunier Nicolas-Charles Debray. Il utilisait le Blute-Fin pour faire de la farine, tandis que le Radet broyait des bulbes de fleurs destinés à la parfumerie. Mais en 1834, le propriétaire décide d’en faire une guinguette ! Etant donné que de nombreux artistes vivent dans le quartier, ce lieu de fête – où l’on sert du vin et des bonnes galettes – devient rapidement un rendez-vous incontournable. Il inspire les peintres, comme Utrillo, Van Gogh, et surtout Renoir, dont le tableau du bal est mondialement connu.

Le Moulin de la Galette (1876), Musée d’Orsay, Paris © Domaine public

Le Moulin de la Galette (1876), Musée d’Orsay, Paris © Domaine public

Les derniers survivants

Aujourd’hui, le Moulin de la Galette est un restaurant apprécié pour sa cuisine de marché, au rythme des saisons. Il bénéficie en plus d’une très jolie terrasse en arrière-cour. On y trouve un bon menu entrée + plat ou plat + dessert à 31€, et entrée + plat + dessert à 39€. Sachez que la ville de Sannois, dans le Val d’Oise, a aussi son Moulin de la Galette, qui date de 1759. Depuis celui-ci, on peut d’ailleurs voir la butte Montmartre et son emblématique Sacré-Coeur !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Del B (@delbp29)

Image d’illustration à la une : Le moulin de la Galette, Paris 18e © Sodel Vladyslav

A. C.

loup paris 2

Le jour où … un loup s’est baladé au parc Monceau

Le jour où … un loup s’est baladé au parc Monceau 760 506 Arsene

Vivre Paris vous raconte une histoire invraisemblable. Celle d’un loup qui a pendant une belle journée de 1972, s’est promené tranquillement dans les allées du très chic parc Monceau.

C’est une histoire à dormir debout. Un cabaretier malheureux est à la recherche de son chien. Au cœur de Paris, le maître scrute partout jusqu’à le trouver se promenant au parc Monceau. Son chien, imposant et agressif s’est échappé de chez lui. Et pour cause … Le chien n’en est pas un. Après la capture de l’animal, un vétérinaire parisien va faire cette incroyable découverte. Le gérant de cabaret est propriétaire d’un loup

Pendant ses vacances, il avait acheté ce qu’il pensait être un chien. Puis au bout de quelques mois l’animal s’est échappé. De la rue de Rome, où vivaient ses maîtres, il avait trouvé refuge au parc Monceau. Une escapade qui a duré plus de deux mois.

Paris et les animaux insolites

Paris a connu des histoires insolites avec des animaux. En 2013, au beau milieu du Muséum d’Histoire naturelle, un jeune homme tronçonne les défenses d’un éléphant pour les revendre. Vendues, elles peuvent valoir plusieurs dizaines de milliers d’euros.  Au moment où il s’attaque à la tronçonneuse, l’alarme retentit. Sur les deux défenses, il n’en coupe qu’une, jette sa tronçonneuse encore en marche et saute par la fenêtre d’où il est rentré.

Quelques mètres plus loin, l’homme est retrouvé et arrêté. Par chance, le crâne du squelette était en excellent état, ce qui avait permis une restauration assez facile. Aujourd’hui encore l’éléphant trône toujours dans le Muséum d’Histoire naturelle. Le squelette est un spécimen vieux de plusieurs siècles. C’est un cadeau du Roi du Portugal à Louis XIV, en 1668.

Pour retrouver d’autres histoires insolites rendez-vous sur vivreparis.fr et nos réseaux sociaux 


Photo de une : image d’illustration – Un loup aperçu dans les rues de Paris pendant le confinement © jbpellerin

C.D.

Rue de Montmatre

Que faire à Paris du 6 au 12 mars 2023 ?

Que faire à Paris du 6 au 12 mars 2023 ? 850 567 Arsene

Chaque semaine, la rédaction de Vivre Paris sélectionne les meilleurs événements à faire dans la capitale du 6 au 12 mars 2023 : balades, soirées, expos… Le plus dur va être de choisir alors, suivez le guide !

Lundi 6 mars – Devenez Agent Secret

Intégrez à la DGSE pendant deux heures. Le Bureau des Légendes, l’espace game immersif, nous plonge dans l’univers de la série à succès. Malotru, joué par Mathieu Kassovitz, a besoin de vous. Résolvez des énigmes pour l’aider.

? Dans un lieu tenu secret, 6e
Quand ? De 16h à 23h en semaine
Combien ? Dès 49€ par joueur

Lundi 6 mars – La Comédie-Française gratuitement

Tous les lundis, 85 places sont offertes aux moins de 28 ans, une heure avant le début de la représentation (une place par personne) auprès du Petit Bureau (guichet extérieur rue de Richelieu).

? La Comédie-Française – 2 rue de Richelieu, 1er
Quand ? Tous les lundis
Combien ? Gratuit

Mardi 7 mars – Expo mode

La nouvelle exposition du palais Galliera promet de nous plonger dans une période exceptionnelle : 1997, big bang de la mode. Cette année-là, la mode redéfinit ses cartes. Près de cinquante silhouettes sont à découvrir.

? Palais Galliera – 10 avenue Pierre-Ier-de-Serbie, 16e
Quand ? Jusqu’au 16 juillet 2023
Combien ? De 13€ à 15€

Mercredi 8 mars – Nombreuses animations

Pour la journée internationale des droits des femmes, le Palais de la femme organise de nombreuses activités pour les adultes et les enfants. Au programme : atelier d’écriture, animations, contes, débats.

palais de la femme paris

Le Palais de la femme à Paris © Mbzt

? Palais de la femme – 94 rue de Charonne, 11e
Combien ? Gratuit

Jeudi 9 mars – Festival sur l’eau

Dansez sur la Seine. Pendant trois jours, Petit Bain, centre culturel flottant, lance Delight, un festival consacré à la musique électronique, punk et expérimental.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Petit Bain (@petitbain)

? Petit Bain – 7 Port de la Gare, 13e
Quand ? Les 9, 10 et 11 mars 2023
Combien ? 14€ en prévente

Vendredi 10 mars – The Stranger Things Experience

L’expérience Stranger Things est de retour. Immergez vous dans les décors de la série phare de Netflix. Après les Champs-Elysées, l’expérience déménage à Porte de la Villette. Pendant 45 min, visitez le laboratoire d’Hawkins !

? Paris Event Center – 20 avenue de la Porte de la Villette, 19e
Combien ? Dès 37€ par personne

Samedi 11 mars – Devenez soigneur d’un jour

Une demi-journée pour chouchouter les animaux de la ferme. Poules et chèvres vous attendent au bois de Vincennes. Sortez les animaux, observez leur comportement et nourrissez les !

? La Ferme de Paris – route du Pesage, 12e
Quand ? De 10h à 12h
Combien ? Gratuit

Dimanche 12 mars – Comprendre l’histoire

Une pièce de théâtre donne la parole aux femmes des siècles passés. Avec La Folle et inconvenante histoire des femmes, seule sur scène, Diane Prost donne vie à de nombreux personnages féminins, réels ou fictifs. Une pièce drôle et décalée.  

? Le funambule montmartre – 53 rue des saules, 18e
Combien ? Plein tarif : 30 €

Que faire à Paris du 6 au 12 mars 2023 : pour découvrir d’autres activités à faire à Paris rendez-vous sur vivreparis.fr


+ D’INFOS

Photo de une : Image d’illustration : Montmartre ©Songquan Deng

C.D

Anne Hoguet, gérante du musée de l'Éventail

Le seul musée de l’Éventail de Paris risque de fermer

Le seul musée de l’Éventail de Paris risque de fermer 850 478 Arsene

D’ici à juin 2023, le premier musée de l’Éventail de France va vraisemblablement fermer ses portes. En cause : une dette de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Un épisode difficile pour la gérante. Vivre Paris a rencontré Anne Hoguet pour revenir sur cette histoire.

Des années de galère. Depuis que le musée de l’éventail a ouvert ses portes en 1993, les dettes s’accumulent. Aujourd’hui, avec près de 40.000 euros à rembourser auprès de son bailleur, Anne Hoguet, gérante des lieux n’a que peu d’issues”. D’ici à juin 2023, elle doit présenter un projet aux créanciers. Malgré les années de “bataille”, l’option la plus probable : déménager, à l’extérieur de Paris.

Ce musée privé sert aussi d’atelier à Anne Hoguet. Depuis des décennies, elle confectionne des éventails et en restaure d’autres. Un travail d’orfèvre visible aux côtés de pièces historiques. Le musée contient une collection de 2.500 éventails, certains datent du XVIIe siècle.

Salle musée de l'Éventail

Près de 2.500 éventail y sont collectionnés © Juliette Bourgoin

Maîtres artisans depuis quatre générations

Point culminant de l’affaire : en 2022, Anne Hoguet doit rembourser près 117.000 euros de dettes auprès de son bailleur. Une charge en partie remboursée par une cagnotte. En fin d’année, près de 60% de la dette est payée grâce à la générosité des donateurs. Il reste toujours 45.000 euros à payer.

Un nouveau chapitre risque de s’ouvrir chez les Hoguet, maîtres artisans depuis quatre générations. La gérante ne souhaite pas abandonner son musée. “Les pièces historiques seraient vendues aux enchères et à rabais”. Mais le déménagement du musée signe l’arrêt de l’atelier. “Impossible de trouver un local qui puisse accueillir l’atelier et le musée”, regrette Anne Hoguet.

Un crève-cœur pour la maîtresse artisane. C’est que l’appartement dans lequel se situe le musée est somptueux. La grande salle d’exposition construite en 1893 est classée monument historique. Un lieu magnifique racheté par Hervé Hoguet. En 1960, il récupère le fonds de commerce d’une des plus prestigieuses maisons d’éventails du XIXe siècle, la Maison Kees. Un magnifique éventailliste, situé sur les grands boulevards. 

Le musée se visite sur rendez-vous. Réservation par téléphone : (+33) 01 42 08 19 89


Photo : Anne Hoguet, gérante du musée de l’Éventail © Juliette Bourgoin

C.D.

Cour du commerce Saint-André, Paris 6e © Jerome LABOUYRIE

La Cour du commerce Saint-André : repaire des révolutionnaires parisiens

La Cour du commerce Saint-André : repaire des révolutionnaires parisiens 850 567 Arsene

La cour du commerce Saint-André est un passage semi-couvert, bordé de boutiques, au coeur du 6ème arrondissement de Paris. Ses pavés et ses enseignes lui donnent un côté très pittoresque qu’on adore ! Aujourd’hui, nous nous intéressons à sa passionnante histoire, qui est intimement liée à la Révolution Française.

La cour du commerce Saint-André ouvre en 1730, sur les terrains d’un ancien jeu de paume. Cependant, elle abrite un établissement mythique qui est bien plus ancien que cela…

Des commerces historiques

En se baladant dans ce passage plein de charme, on a vraiment l’impression que le temps s’arrête. Arrêtez-vous devant le Procope : c’est le plus vieux café de Paris, qui date de 1686 ! Les portraits en vitrine rappellent qu’il a été le QG de grandes personnalités parisiennes. Il accueille d’abord les philosophes des lumières, les encyclopédistes, puis les révolutionnaires. Comment ne pas être touché en s’installant à une table dans les pas de Diderot, d’Alembert, Rousseau, Montesquieu, Voltaire, Danton, Marat ou encore Camille Desmoulins ? D’ailleurs, ce dernier l’a très bien dit : « Ce café est paré du souvenir de Grands Hommes qui l’ont fréquenté »…

Le repaire des révolutionnaires

En effet, Marat avait installé la rédaction et l’imprimerie de son journal révolutionnaire L’Ami du Peuple au n°8 du passage. De plus, Danton habitait au n°20. Sa maison a disparu avec le percement du boulevard Saint-Germain, mais elle est rappelée par une statue de lui. Le plus étonnant se trouvait cependant au no 9, chez M. Schmidt. Il était menuisier, et il expérimentait sa guillotine ici… sur des moutons ! Les pivots métalliques de la machine sont même restés dans le sol jusqu’à la fin des années 2010. Ils ont été retirés lors de la dernière rénovation des pavés de la cour, qui est aujourd’hui classée Monument Historique.

Image d’illustration à la une : Cour du commerce Saint-André, Paris 6e © Jerome LABOUYRIE

A. C.

Le Colors Festival, en 2021 © DR

Le Colors Festival fermé pour des raisons administratives

Le Colors Festival fermé pour des raisons administratives 1024 768 Arsene

Cette gigantesque exposition de street art ouverte le 4 février dernier devait durer toute l’année 2023. Malheureusement, l’immeuble dans lequel elle se trouve vient d’être fermé sur ordre de la préfecture. Voici donc plus de détails sur cette décision qui attriste les visiteurs.

Pour sa 3e édition, le Colors Festival avait investi un immeuble désaffecté du 19e arrondissement. Ses 4500 m2 ont été recouverts de street art par 80 artistes, qui sont, eux aussi, frustrés par la nouvelle.

Une fermeture administrative

La fermeture du lieu a été prononcée par la préfecture de police ce 18 février. L’immeuble du 105 boulevard Macdonald, où se trouve le Colors Festival 2023, ne pourra donc plus accueillir de public… Jusqu’à nouvel ordre. Le bâtiment était vide depuis septembre 2020, et visiblement il n’est pas conforme aux règles de sécurité nécessaires. Selon la préfecture, il y a un risque réel, notamment pour la soirée DJ sets qui était prévue le 18 février.

Que va devenir le Colors Festival ?

La direction du festival a contesté la fermeture du lieu. Elle compte ainsi tout en œuvre pour régulariser la situation le plus rapidement possible. En effet, c’est aussi un coup dur pour les 25 emplois en insertion, que le Colors Festival avait créés dans le quartier, et qui sont au chômage technique. Nous vous tiendrons bien évidemment informés de la suite de cette affaire !

Image d’illustration à la une : Le Colors Festival, en 2021 © DR

A. C.

Que faire ce week-end des 4 et 5 mars 2023

Week-end des 4 et 5 mars 2023 : les activités à ne pas rater à Paris

Week-end des 4 et 5 mars 2023 : les activités à ne pas rater à Paris 800 497 Arsene

Exposition fascinante, balade pour les petits, escape game immersif… Que faire ce week-end des 4 et 5 mars 2023, en famille ou entre amis ?

Que faire le samedi 4 mars 2023 à Paris ?

  • Nombreuses sont les expositions sur Matisse mais peu sont celles qui en ont parlé ainsi. En 1930, l’artiste quitte la France pour un voyage à Tahiti. Il en reviendra changé. Le Musée de l’Orangerie présente une exposition consacrée exclusivement à cette décennie importante dans la vie du peintre. « Matisse. Cahiers d’art, le tournant des années 1930 » vient de débuter.

Où ? Musée de l’Orangerie, Jardin des Tuileries (côté Seine), 1er – Quand ? Jusqu’au 29 mai 2023  – Combien ? De 10 à 12,50 euros

  • Savez-vous qu’un petit bout d’Alsace est installé à Paris ? La Petite Alsace, c’est le nom de ce pâté de maison pittoresque du 13e arrondissement. Au cœur de la Butte-aux-Cailles admirez de magnifiques maisons à colombages qui dénotent du décor. Votre visite se poursuit dans la superbe Butte-aux-Cailles. Dans ce village parisien, street art et édifice insolite fourmillent.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Sibylle B. (@sibyllebaron)

Où ? 10 rue Daviel, 75013 Paris – Combien ? Gratuit

  • Dernier jour pour profiter du Club des petits cinéphiles. La Maison de la Culture du Japon, dans le 15ème arrondissement, propose d’admirer le meilleur de l’animation japonaise. Ce samedi découvrez Les enfants de la Mer, film sorti en 2019.

Où ? La Maison de la Culture du Japon, 101 bis quai Jacques-Chirac 15e – Quand ? Jusqu’au 4 mars 2023 à 14h  – Combien ? Tarif unique 3 €

Que faire le dimanche 5 mars 2023 à Paris ?

  • Plongez dans l’histoire de France. La Cité de l’histoire a ouvert début 2023. Cet immense complexe nous propose de traverser les âges. Parcours immersif, expérience sensorielle et spectacle vivant émerveillent les spectateurs sous l’Arche de la Défense. La Clef des Siècles, le parcours le plus impressionnant mêle acteurs, décors, vidéoprojections et musiques pour créer une ambiance unique.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Vivre Paris (@vivreparis)

Où ? 1 parvis de la Défense, Puteaux – Quand ? Depuis le 17 janvier 2023 – Combien ? 23,99 € (Tarif classique en ligne) | 18,99 € (Tarif réduit en ligne) | Gratuit pour les moins de 7 ans inclus

  • Intégrez à la DGSE pendant deux heures. Un espace game immersif nous propose de devenir un agent des services secrets français. Le Bureau des Légendes nous plonge dans l’univers de la série à succès. Malotru, joué par Mathieu Kassovitz, a besoin de vous. Résolvez des énigmes pour l’aider.

Où ? Au cœur du 6ème arrondissement dans un lieu tenu secret – Quand ? : de 16h à 23h en semaine, de 9h30 à 23h le week-end – Combien ? De 49€ et 69€ par joueur (tarif dégressif en fonction du nombre de participants) | Conseillé à partir de 16 ans

  • À l’Hôtel de Ville de Paris (4ème), l’exposition « CAPITALE(S) » retrace gratuitement 60 ans d’histoire. À travers des œuvres, des archives, des interventions, on découvre les pères fondateurs du mouvement street art parisien. L’exposition révèle aussi ceux qui ont repris le flambeau et magnifient cet art aujourd’hui.

Où ? Hôtel de Ville de Paris, 5 rue de Lobau 4eQuand ? Jusqu’au 25 mars 2023 – Combien ? Gratuit

Et pour d’autres bons plans et bonnes adresses à découvrir ce week-end des 4 et 5 mars 2023, rendez-vous sur vivreparis.fr et sur nos réseaux sociaux !


Photo de Une : image d’illustration Paris ©Catarina Belova

C.D.

Cour de Rohan, Paris 6e © Groume

La cour de Rohan : un concentré d’histoire à Paris

La cour de Rohan : un concentré d’histoire à Paris 850 609 Arsene

La cour de Rohan est une suite de trois adorables courettes, cachées derrière la place de l’Odéon. En l’explorant, nous nous sommes demandé : comment un si petit endroit pouvait condenser autant d’histoire(s) ? C’est un lieu secret, exceptionnel, et hors du temps, où nous vous emmenons aujourd’hui…

Cette ruelle pavée du 6e arrondissement porte le nom de « Rohan », mais elle aurait dû s’appeler de « Rouen ». En effet, elle se situe à l’emplacement de l’ancien hôtel des archevêques de la ville de Rouen. Ce bâtiment a disparu, mais le mot est resté et a été déformé avec le temps.

Un lieu chargé d’histoire

La cour de Rohan bénéficie de deux entrées : l’une depuis la cour du Commerce-Saint-André, et l’autre par la rue du Jardinet. En entrant par la première, on passe déjà devant des vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste datant des années 1200. Puis l’on découvre un sublime hôtel du XVIe siècle, classé aux Monuments Historiques. Il a été construit par le roi Henri II pour sa belle Diane de Poitiers, rien que ça ! A côté, le drôle de trépied en fer est le tout dernier pas-de-mule de Paris, qui servait autrefois à monter à cheval.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Sibylle B. (@sibyllebaron)

La cour des artistes

Le calme et le charme de ces trois courettes enchevêtrées ont bien sûr séduit plusieurs artistes. Le graveur Charles Jouas et sa femme peintre symboliste Louise Desbordes ont eu leur atelier au n°3 bis dès 1894. Puis le peintre figuratif Balthus y a également travaillé à partir de 1936. Il était surnommé « le roi des chats« , car on trouve souvent un petit félin au premier plan de ses tableaux. Aujourd’hui, la cour de Rohan est une voie privée où il est très difficile de rentrer, mais qui sait ? Vous croiserez peut-être un résident sympathique qui vous laissera jeter un oeil !

Image d’illustration à la une : Cour de Rohan, Paris 6e © Groume

A. C.

La Petite Alsace, 10 rue Daviel, Paris 13e © Christophe Puyenchet

La Petite Alsace de Paris : trésor de la rue Daviel

La Petite Alsace de Paris : trésor de la rue Daviel 850 566 Arsene

Le 13ème arrondissement de Paris regorge de coins bucoliques, qui nous font voyager. Au 10 rue Daviel, un îlot de maisonnettes à colombages s’appelle d’ailleurs la Petite Alsace ! Suivez-nous pour tout savoir de ce mini paradis insolite…

Il faut grimper sur la charmante Butte aux Cailles pour découvrir ce petit « hameau ». Il s’agit en fait d’une cité-jardin, construite au début du XXe siècle. Aujourd’hui, elle est devenue tout à fait originale face aux grands immeubles parisiens.

Une petite Alsace à Paris

Cet ensemble de maisons mitoyennes date de 1912. Il a été réalisé pour loger les ouvriers travaillant dans les usines du quartier, qui étaient nombreuses à l’époque. Les 40 maisons de l’îlot sont organisées autour d’une cour de 500 m², et pouvaient accueillir de grandes familles. En effet, chacune allait jusqu’à 12 places ! L’architecte Jean Walter choisit un style à colombages avec des toits pentus, qui lui donnent cet air de village alsacien. Et qui lui ont donc valu son surnom de « Petite Alsace », adopté par les habitants d’autrefois. Ce lieu, créé à l’origine pour les plus démunis, est désormais un véritable luxe à Paris !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Sandrine MS (@sanstri)

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Ariya Oum (@yayoum)

Un trésor peut en cacher un autre

Aussi étonnant que cela puisse paraître, au-dessus de la Petite Alsace se niche la Petite Russie ! Il s’agit d’un autre ensemble de pavillons ouvriers, entourés d’une terrasse commune. Il a également été construit en 1912, cette fois-ci pour les employés d’une compagnie de taxis. Etant donné qu’ils étaient principalement d’origine russe, le surnom de l’ilôt a été vite trouvé. Et comme les 16 maisons ont été installées au-dessus du garage de l’époque, cela explique qu’elles soient en hauteur, et ainsi complètement invisibles depuis la rue !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par nathalie (@nahhtalie_)

Image d’illustration à la une : La Petite Alsace, 10 rue Daviel, Paris 13e © Christophe Puyenchet

A. C.

Villa des Platanes, Paris 18e © Chabe01

Villa des Platanes : la surprise de Pigalle

Villa des Platanes : la surprise de Pigalle 850 566 Arsene

Entre les snacks et les sex shops du boulevard de Clichy, aux n°58-60, on aperçoit une pépite architecturale inattendue. La Villa des Platanes est en effet un lieu aussi magique, que secret… Alors on vous emmène la découvrir !

Les passants sont d’abord interloqués par sa splendide façade, qui détonne dans le quartier. Avec ses motifs en briques, ses bow-windows semi-circulaires, et ses colonettes, elle mélange les styles. Néo-grec, Renaissance, anglais, parisien… Elle est vraiment atypique, et nous la devons à l’architecte Edmond Deloeuvre, qui l’a réalisée vers 1900. Mais la véritable surprise se trouve derrière les grilles en fer forgé, au travers desquelles les curieux passent le bout de leur nez.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Bertrand (@tedeskill)

Une villa peut en cacher une autre

Au délà du portail (qui est déjà une oeuvre d’art en soi), on aperçoit d’abord une impressionnante colonnade voûtée. Tout au bout, un élégant bâtiment dévoile son escalier à double volée en forme de fer à cheval, encadré de deux statues-torches. Sauf que la Villa des Platanes ne s’arrête pas là : elle abrite en réalité plusieurs immeubles, jardins, petites maisons et ateliers d’artistes, pour un total de 400 résidents !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Bertrand (@tedeskill)

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Bertrand (@tedeskill)

Le secret bien gardé de Pigalle

Malheureusement, il est presque impossible d’y entrer. Car les habitants préservent leur tranquilité, et au fond, on les comprend un peu. D’autant plus que la Villa des Platanes est un repaire de célébrités. On compte parmi eux, par exemple, le réalisateur Jean-Pierre Jeunet (qui a fait Amélie Poulain) et l’écrivaine Nadine Monfils. Cependant, quelques artistes ouvrent parfois leurs ateliers, donc il reste de l’espoir ! Et en attendant, l’entrée a déjà de quoi en nous en mettre plein les mirettes !


+ D’INFOS

Villa des Platanes
58-60 boulevard de Clichy, 75018 Paris
M° Pigalle (lignes 2 et 12)

Image d’illustration à la une : Villa des Platanes, Paris 18e © Chabe01

A. C.