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Arsene

La Grande Galerie de l'Evolution à Paris © Joe deSousa

La Grande Galerie de l’Évolution de Paris abrite des trésors des rois de France

La Grande Galerie de l’Évolution de Paris abrite des trésors des rois de France 850 568 Arsene

La Grande Galerie de l’Évolution est une partie du superbe Muséum d’histoire naturelle de Paris. Elle abrite des milliers d’animaux naturalisés, qui permettent de comprendre l’évolution des espèces et la diversité du monde vivant. Parmi eux, certains ont appartenu aux rois de France : on vous emmène les découvrir !

Ce lieu insolite, installé sous une immense verrière, est vraiment à voir. Chaque animal nous raconte une histoire, qui est parfois tragique… C’est le cas par exemple pour ces spécimens qui ont été capturés il y a plusieurs siècles.

1. Le rhinocéros de Louis XV

C’est l’un des plus vieux spécimens de la Grande Galerie. Il s’agit en effet d’un cadeau du Gouverneur de Chandernagor (en Inde) au roi Louis XV. Le rhinocéros arrive à la ménagerie de Versailles en 1770, mais il est assez agressif : il tue deux personnes qui ont voulu s’en approcher ! Pendant la Révolution, l’animal est déplacé à la ménagerie du jardin des Plantes mais il ne supporte pas le transfert… et décède alors en chemin. Pour le voir, rendez-vous au niveau 3, « L’évolution de la vie », dans l’espace historique.

 

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2. Le couagga de Louis XVI

Cet étonnant zèbre a été le colocataire du rhinocéros. Il est capturé en 1784, et ramené à la ménagerie de Versailles par un capitaine revenant des Indes. Cette espèce fut intensivement chassée pour sa peau et sa viande par les colons européens, et a donc disparu depuis le XIXe siècle… Celui-ci est ainsi l’un de ses seuls représentants ! Il est au niveau 2, L’Homme, facteur d’évolution », dans la salle des espèces menacées et disparues.

 

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3. Le narval du duc d’Orléans

Le narval est un mammifère marin du grand Nord, surnommé la « licorne de mer« . En effet, il est caractérisé par sa longue défense, qui a longtemps été considérée comme magique ! C’est pourquoi il était chassé avec acharnement sur les côtes du Groenland et d’Islande. Ce spécimen a été ramené d’une des expéditions arctiques du duc d’Orléans, l’arrière-petit-fils de Louis-Philippe. La naturalisation des cétacés étant compliquée (à cause de leur peau très grasse, il s’agit d’un moulage en plâtre de l’original. Il se situe au niveau 0, « Diversité du vivant – Milieux marins », dans un espace qui lui est consacré. Une éléphante et une tigresse sont aussi issues de la collection du duc d’Orléans, au niveau 1, dans l’espace consacré à la taxidermie.

Image d’illustration à la une : La Grande Galerie de l’Evolution à Paris © Joe deSousa

A. C.

La verrière du Grand Palais vue depuis la Seine © JeanLucIchard

Le toit du Grand Palais est plus lourd que la Tour Eiffel !

Le toit du Grand Palais est plus lourd que la Tour Eiffel ! 850 567 Arsene

Le Grand Palais est dans le top 10 des monuments les plus visités de Paris. On y va pour ses expositions-événements, mais aussi pour son impressionnante architecture. Aujourd’hui, on vous dévoile justement une anecdote insolite sur sa splendide verrière !

Les chiffres du Grand Palais donnent le tournis… Il est fait de 200 000 tonnes de pierres, 6 000 tonnes d’acier, 60 tonnes de peinture, il accueille 2 millions de visiteurs chaque année, et sa verrière est la plus grande d’Europe (la plus grande du monde est au Global Center de Chengdu en Chine).

Un grand palais pour l’Expo Universelle

Le Grand Palais n’est pas l’oeuvre d’un, mais de plusieurs architectes. En effet, personne n’a remporté le concours d’architecture lancé pour l’Exposition universelle de 1900. On décide donc que l’oeuvre sera collective ! Ainsi, Henri Deglane, Albert Louvet, Charles Girault et Albert Thomas bâtissent le Grand Palais dès 1897. Ils n’ont alors que 3 ans devant eux pour terminer ce chantier titanesque…

Une verrière plus lourde que la Tour Eiffel

Pour réussir cet exploit, ils s’entourent de 1 500 ouvriers et d’une quarantaine d’artistes pour la décoration. Ensemble, ils allient à merveille l’acier, la pierre et le verre, dans un style entre baroque et classicisme. Ils couronnent le palais d’une verrière sans pareille, avec une nef pour laquelle ils utilisent 6000 tonnes d’acier : c’est plus de fer que pour la Tour Eiffel ! Lors de l’inauguration, le Grand Palais remporte un succès triomphal. Une belle récompense pour leur dur labeur.

Image d’illustration à ma une : La verrière du Grand Palais vue depuis la Seine © JeanLucIchard

A. C.

Au Vieux Paris d'Arcole © Pedro Szekely

Au Vieux Paris d’Arcole : un restaurant dans une maison du XVIe siècle

Au Vieux Paris d’Arcole : un restaurant dans une maison du XVIe siècle 800 534 Arsene

Parmi les charmes de Paris, il y a celui de pouvoir cotoyer l’Histoire à chaque coin de rue. Au coeur de l’île de la Cité, un restaurant en est le parfait exemple : au Vieux Paris d’Arcole. Il se trouve dans une superbe maison du XVIe siècle, sur laquelle court une glycine qui attire tous les regards ! Serait-ce le resto le plus photogénique de la capitale ?

Pour trouver ce lieu insolite, il faut se rendre 24 rue Chanoinesse, derrière la cathédrale Notre-Dame. Vous ne pourrez pas louper cette magnifique bâtisse fleurie, extraordinairement bien conservée pour une grande dame de plus de 500 ans

Une maison historique

Cette belle bâtisse a été construite en 1512. A l’époque, c’est la demeure du chanoine de Notre-Dame. Il s’agit d’une personne en charge de chanter la prière, diriger le choeur, mais aussi dédié au secours des pauvres. L’un des chanoines ayant vécu ici fût tout de même Clément VIII, pape d’Avignon ! Cette maison est vendue par l’Evêché en 1723, et devient alors un bar à vin. On peut d’ailleurs encore le remarquer grâce à sa grille d’entrée, qui était autrefois obligatoire pour les vendeurs d’alcools. Elle est aujourd’hui inscrite à l’inventaire des Monuments historiques. Quant à la maison d’à côté, c’est toujours la résidence du chanoine de Notre-Dame (actuellement père Gilles Drouin) ! 

 

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Un restaurant original

C’est à titre « d’exception touristique » que la Mairie de Paris autorise la jolie déco végétale peu ordinaire qui habille la façade. En effet, elle est très appréciée des passants, touristes comme parisiens, qui la mitraillent de photos… D’autant plus au printemps, lorsque la glycine est en fleurs. Mais l’intérieur vaut également le détour ! Sept salons de réception arborent un style médiéval atypique, avec poutres apparentes et tentures rouges. Le restaurant est désormais tenu par un couple d’aveyronnais, Odette et Georges, qui proposent un menu du terroir à partir de 39€ par personne.

 

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Image l’illustration à la une : Au Vieux Paris d’Arcole © Pedro Szekely

A. C.

Au Vieux Paris d'Arcole © Pedro Szekely

Au Vieux Paris d’Arcole : un restaurant dans une maison du XVIe siècle

Au Vieux Paris d’Arcole : un restaurant dans une maison du XVIe siècle 800 534 Arsene

Parmi les charmes de Paris, il y a celui de pouvoir cotoyer l’Histoire à chaque coin de rue. Au coeur de l’île de la Cité, un restaurant en est le parfait exemple : au Vieux Paris d’Arcole. Il se trouve dans une superbe maison du XVIe siècle, sur laquelle court une glycine qui attire tous les regards ! Serait-ce le resto le plus photogénique de la capitale ?

Pour trouver ce lieu insolite, il faut se rendre 24 rue Chanoinesse, derrière la cathédrale Notre-Dame. Vous ne pourrez pas louper cette magnifique bâtisse fleurie, extraordinairement bien conservée pour une grande dame de plus de 500 ans

Une maison historique

Cette belle bâtisse a été construite en 1512. A l’époque, c’est la demeure du chanoine de Notre-Dame. Il s’agit d’une personne en charge de chanter la prière, diriger le choeur, mais aussi dédié au secours des pauvres. L’un des chanoines ayant vécu ici fût tout de même Clément VIII, pape d’Avignon ! Cette maison est vendue par l’Evêché en 1723, et devient alors un bar à vin. On peut d’ailleurs encore le remarquer grâce à sa grille d’entrée, qui était autrefois obligatoire pour les vendeurs d’alcools. Elle est aujourd’hui inscrite à l’inventaire des Monuments historiques. Quant à la maison d’à côté, c’est toujours la résidence du chanoine de Notre-Dame (actuellement père Gilles Drouin) ! 

 

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Un restaurant original

C’est à titre « d’exception touristique » que la Mairie de Paris autorise la jolie déco végétale peu ordinaire qui habille la façade. En effet, elle est très appréciée des passants, touristes comme parisiens, qui la mitraillent de photos… D’autant plus au printemps, lorsque la glycine est en fleurs. Mais l’intérieur vaut également le détour ! Sept salons de réception arborent un style médiéval atypique, avec poutres apparentes et tentures rouges. Le restaurant est désormais tenu par un couple d’aveyronnais, Odette et Georges, qui proposent un menu du terroir à partir de 39€ par personne.

 

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Image l’illustration à la une : Au Vieux Paris d’Arcole © Pedro Szekely

A. C.

© Bouillon Racine

Le Bouillon Racine, joyau de l’Art Nouveau à Paris

Le Bouillon Racine, joyau de l’Art Nouveau à Paris 850 567 Arsene

Les bouillons sont des restaurants populaires typiquement français, nés à Paris au milieu du XIXe siècle. Certains existent encore, et sont devenus de véritables institutions parisiennes. C’est le cas du sublime Bouillon Racine, dans le 6ème arrondissement, où nous vous emmenons aujourd’hui !

Le premier bouillon parisien voit le jour en 1855, grâce à un boucher des Halles. En effet, M. Pierre Louis Duval souhaite sustenter les travailleurs du quartier qui ont peu de moyens. Pour cela, il leur propose un simple bouillon et un plat unique de viande à bas prix. Son concept connaît un tel succès, qu’en 1900, on compte 250 bouillons dans la capitale ! Le Bouillon Racine est parvenu jusqu’à nous, avec son décor exceptionnel…

Le temple de l’Art Nouveau

Le « Grand Bouillon Camille Chartier » s’installe au 3 rue Racine en 1906. A l’époque, la mode est à l’Art Nouveau, comme en témoignent alors les accès au tout nouveau métro parisien créés par Hector Guimard. C’est donc le style qui est adopté, par l’architecte Jean-Marie Bouvier et le maître verrier Louis Trézel, pour ce restaurant en vogue. Ils réalisent de splendides miroirs, boiseries et céramiques entrelacées de motifs végétaux.

 

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Un bouillon haut de gamme

Dans les années 1960, le Bouillon Racine est racheté par l’Université de Paris et devient un restaurant pour le personnel de la Sorbonne. Il est ensuite rénové dans les années 1990 par les Compagnons du Devoir, qui lui rendent toute sa splendeur d’antan. Le lieu est alors classé Monument Historique… et s’embourgeoise naturellement un peu ! C’est actuellement l’un des bouillons les plus chers de Paris, même si les prix restent très abordables pour la qualité des plats et le cadre hors du commun. On peut ainsi y goûter l’excellente cuisine du chef Alexandre Belthoise en formule midi à 19,50€ (entrée+plat ou plat+dessert), en menu à 35€ (entrée+plat+dessert) ou à la carte. Un super bon plan qu’on ne trouve que dans les bouillons…

Image d’illustration à la une : © Bouillon Racine

A. C.

Expo : l’impressionnisme à l’honneur au musée du Luxembourg

Expo : l’impressionnisme à l’honneur au musée du Luxembourg 850 510 Arsene

Découvrez un inconnu, Léon Monet, le frère oublié de Claude et premier mécène des impressionnistes. Un industriel et amateur d’art aux collections immenses. Au musée du Luxembourg, admirez des oeuvres uniques dont le premier carnet de dessin de Claude Monet.

Un Monet peut en cacher un autre. Le musée du Luxembourg met à l’honneur Monet mais pas celui que vous croyiez. Léon, le frère oublié de Claude, est un industriel et passionné d’art. Alors que Claude peint Impression, soleil levant, la peinture qui donnera à l’impressionnisme son nom, Léon fonde la Société industrielle de Rouen. L’industriel apporte un soutien massif à l’artiste et devient le premier mécène des impressionnistes.

Claude Monet, La plage de Sainte-Adresse

Claude, Monet, La plage de Sainte-Adresse, 1864 © Tochigi Prefectural Museum of Fine Arts

Passionné par Claude Monet et l’impressionnisme ? Cette exposition est immanquable. Dès aujourd’hui, le 15 mars 2023, le musée du Luxembourg explore les liens qui tissent Léon à Claude et présente la famille Monet. L’exposition présente aussi une grande collection de tableaux impressionnistes. Car au fur et à mesure des années, Léon a amassé une grande quantité d’œuvres : dessins, photos, tableaux de Claude Monet, Sisley, Pissarro ou encore Renoir.

Des objets précieux

Des objets précieux rarement, voir jamais présentés au grand public sont exposés. Le premier carnet de dessins de Claude Monet trône par exemple au milieu de la salle d’exposition. Un grand cahier qui appartenait à Claude pendant son adolescence. On y découvre des dessins d’une grande finesse, déjà à l’époque.

Claude Monet, Portrait de Leon Monet

Claude Monet, Portrait de Léon Monet, 1874 © collection particulière

Autour de cette exposition, de nombreuses animations sont prévues : des conférences, visites, ateliers, concerts etc. Vivre Paris note deux soirées uniques. Des visites théâtralisées vont être organisées les 31 mars, 15 avril, 23 et 24 juin 2023. Lors de la nuit européenne des musées, le 13 mai 2023, un spectacle musical fera revivre l’aventure impressionniste.


+ D’INFOS

Léon Monet

Où ? Musée du Luxembourg – 19 rue de Vaugirard, 6e
Quand ? Du 15 mars au 16 juillet 2023
Horaire : Tous les jours de 10h30 à 19h nocturne les lundis jusqu’à 22h fermeture exceptionnelle le 1er mai
Combien ? 14 € (Plein Tarif) | 10€ (Tarif Réduit) | 10 € (Tarif 16-25 ans) pour 2 personnes du lundi au vendredi après 16h | Gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires des minima sociaux, illimité avec le pass Sésame Escales

Photo de une : Claude Monet, Jardin en fleurs, à Sainte-Adresse, 1866 © Rmn – Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

C.D.

© Jardin des Tuileries

Alerte jaune : les espaces verts parisiens fermés en raison de vents violents

Alerte jaune : les espaces verts parisiens fermés en raison de vents violents 800 497 Arsene

Les parisiens l’ont remarqué depuis quelques jours : de très fortes rafales de vents soufflent sur la capitale. La mairie a donc décidé de fermer les espaces verts, au moins jusqu’à mercredi matin !

Selon Météo France, des vents violents de 60 à 85 km/h soufflent sur Paris ce mardi 14 mars 2023. La prudence est donc de mise, notamment dans les lieux où l’on trouve des arbres qui pourraient s’écrouler. C’est le cas des parcs, jardins, cimetières et squares, qui n’accueilleront pas de public aujourd’hui… Il faudra reporter votre session de jogging !
Parc des Buttes-Chaumont © Dan tiego

Pas de jogging aux Buttes-Chaumont aujourd’hui © Dan tiego

Toute la région Ile-de-France est actuellement placée en vigilance jaune au vent. C’est un critère qui signifie : « soyez attentifs » (vigilance orange = soyez très vigilants, vigilance rouge = une vigilance absolue s’impose). En plus des mesures de sécurité qui ont été prises, la Ville de Paris recommande également d’éviter les balades en forêt dans les alentours. Les espaces verts devraient rouvrir au minimum demain matin, au maximum samedi matin. On croise les doigts !
Image d’illustration à la une : © Jardin des Tuileries
A. C.

Floraison des cerisiers du Japon, le retour d’un spectacle magique

Floraison des cerisiers du Japon, le retour d’un spectacle magique 850 567 Arsene

Vivre Paris vous présente une fête extraordinaire : l’Hanami ou l’art d’admirer la floraison des cerisiers du Japon. Un moment merveilleux où l’on voit la vie en rose.

Un spectacle étonnant à vivre dans un parc fascinant. À cinq kilomètres de Paris, le domaine de Sceaux voit la vie en rose. Les Parisiens sont invités à admirer une extraordinaire floraison : celle des cerisiers du Japon. Au début du printemps, ces arbres sont couverts de pétales d’un rose éclatant. En avril, le parc célèbre l’Hanami, l’art japonais d’admirer les cerisiers en fleurs.

Autour de cet évènement magique, le département des Hauts-de-Seine a prévu une grande programmation. L’objectif : célébrer la culture japonaise. L’événement phare du mois d’avril, c’est l’arrivée de l’exposition « Manga, Un imaginaire français ». L’occasion de découvrir, dès le samedi 8 avril 2023, que le manga n’est pas seulement japonais et que le genre s’enrichit grâce à l’apport d’autres cultures.

Hanami Sceaux

Fête d’Hanami dans le Parc départemental de Sceaux © CD92 – Stephanie Gutierrez-Ortega

Week-end festif gratuit

De nombreux ateliers sont prévus. Les dimanches 9 et 23 avril 2023, auront lieu des ateliers d’initiations au dessin manga. Vivre Paris note aussi l’atelier au Ikebana, l’art floral japonais, dirigé par Madame Ikuko Kato Enfroy, Maître d’Ikebana de l’école Ohara. Mi-avril, un immense week-end festif est organisé ! Au programme : animations et ateliers gratuits au pied des cerisiers !

Pour se plonger encore plus dans la culture japonaise, le musée du Quai Branly organise une nocturne unique. Ce vendredi 17 mars à partir de 19h, le temps d’une nuit, le musée immerge le spectateur dans l’archipel nippon. Initiation à la pop japonaise (appelée J-Pop), découverte de l’exposition Kimono, karaoké, atelier, origami : de très nombreuses activités sont prévues pour (re)découvrir le Japon autrement.


+ D’INFOS

Programmation Hanami

Pour les ateliers, renseignements et réservations : 01 41 87 29 71 | [email protected]

Où ? Domaine départemental de Sceaux – 8 avenue Claude-Perrault, 92330
Quand ? Du 1er au 30 avril 2023 | Exposition « Manga, Un imaginaire français » du 8 au 30 avril 2023
Horaire : En mars, le parc est ouvert de 7h30 à 19h (20h30 à partir du changement d’heure, le dimanche 26 mars)
Combien ? 5 à 8 € par personne en fonction des ateliers sauf le week-end festif où tout est gratuit dans la limite des places disponibles

Photo de une : Les cerisiers japonais du bosquet au nord du Domaine départemental de Sceaux en avril 2021 © CD92 – Julia Brechler 

C.D.

Assistez à une pièce de la Comédie-Française GRATUITEMENT

Assistez à une pièce de la Comédie-Française GRATUITEMENT 760 472 Arsene

La Comédie-Française offre chaque semaine des places pour assister à ses représentations gratuitement. Seule condition : avoir moins de 28 ans. Vivre Paris vous dévoile la marche à suivre pour vous procurer une place.

Vous avez toujours rêvé de fouler la Salle Richelieu de la Comédie-Française ? Admirer des reprises magnifiques des plus grands textes par les pensionnaires, vous attire ? Mais vous n’avez jamais eu l’occasion de le faire. La Comédie-Française offre chaque lundi près de cent places pour assister à une pièce. Seule condition : avoir moins de 28 ans.

Comment se procurer une place ? Tous les lundis, une heure avant le début de la représentation, rendez vous au Petit Bureau. C’est le guichet extérieur, rue de Richelieu. En présentant un justificatif, vous pouvez demander une place. Le tout sans réservation. Attention, n’est délivré qu’une place par personne. Le nombre de places gratuites est limité. 85 places sont offertes chaque lundi.

Des bons plans pour les autres

Bonne nouvelle pour les plus de 28 ans, d’autres bons plans existent. Pour chaque représentation dans la Salle Richelieu, 85 places à cinq euros sont vendues. Une heure avant le début de la pièce, il faut se rendre au Petit Bureau. Là encore, aucune réservation préalable n’est demandée. À noter que les places proposées sont en catégorie “visibilité réduite”. À titre de comparaison, en moyenne le prix des billets varie entre quinze et dix-huit euros en catégorie C et entre quarante et quarante-huit euros en catégories A.

En mars 2023, dans la Salle Richelieu vous pouvez découvrir de nombreuses pièces : La puce à l’oreille de Georges Feydeau et mise en scène de Lilo Baur (jusqu’au 15 mars 2023) ; Le Tartuffe ou l’hypocrite de Molière et mise en scène de Ivo van Hove (jusqu’au 19 mars 2023) ; Le Côté de Guermantes de Marcel Proust, adaptation et mise en scène de Christophe Honoré (jusqu’au 14 mai 2023) ; Angels in America de Tony Kushner, version scénique et mise en scène de Arnaud Desplechin (Du 19 mars au 14 mai 2023).


+ D’INFOS

Les bons plans de la Comédie-Française

Photo de une : La Comédie-Française / © 4kclips

C.D.

Café le Vrai Paris à Montmartre © Eric Laudonien

Le Paris « d’Emily in Paris »

Le Paris « d’Emily in Paris » 850 585 Arsene

La série Emily in Paris, sur Netflix, a fait couler beaucoup d’encre depuis son lancement en 2020. Au fil de ses 3 saisons, on y découvre un Paris à la fois sublimé et plein de clichés… Qui relance le tourisme mais fait frémir les parisiens ! On vous a donc préparé un top 10 des lieux de tournage cultes pour en discuter.

Emily In Paris raconte l’histoire d’une jeune américaine, Emily Cooper (jouée par Lily Collins), qui vient s’installer à Paris. Le succès est au rendez-vous dès la première saison, puisque la série devient le programme le plus regardé aux États-Unis en streaming. Dans le monde, elle est vue par 58 millions de spectateurs ! Mais forcément, en France, cela bloque un peu… Les idées reçues véhiculées sur les parisiens sont énormes, et loin de la réalité. Malgré tout, les prises de vues sur Paris sont vraiment superbes, et donnent envie – qu’on le veuille ou non – d’aller flâner dans ses rues.

1. Place de l’Estrapade

C’est sur cette charmante placette du 5ème arrondissement que vit l’héroïne dans la série. Elle y déguste ses premières viennoiseries françaises, à la Boulangerie Moderne de Thierry Rabineau, 6 rue des Fossés Saint-Jacques. Juste à côté, le restaurant italien Terra Nova (au n°18) devient le bistrot gastronomique de son ami Gabriel (Lucas Bravo). En une semaine après la sortie de la 3ème saison, le site « GetAgent »  a vu les recherches en ligne pour déménager à Paris augmenter de 1416 % ! Tout le monde rêve de vivre la vie d’Emily in Paris, mais n’oublions pas qu’il s’agit d’une fiction…

 

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2. Jardin du Luxembourg

A deux pas de son appartement, Emily peut profiter du Luxembourg, nommé plus beau jardin d’Europe. Elle y va d’ailleurs faire son jogging.

3. Place de Valois

Emily Cooper est venue de Chicago à Paris pour travailler dans une filiale de son agence de marketing, nommée « Savoir ». Située sur la très chic Place de Valois, elle est gérée par Sylvie (Philippine Leroy-Beaulieu) qui est un cliché de parisienne, élégante… Mais méprisante, et toujours la cigarette à la main ! Ils se retrouvent entre collègues au Bistrot Valois.

 

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4. Le Palais-Royal

Tout près de son lieu de travail, les jardins du Palais-Royal sont l’endroit idéal pour les pauses d’Emily. Elle y rencontre même sa meilleure amie Mindy (Ashley Park), qui deviendra sa colocataire.

 

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5. Café de la Nouvelle Mairie

Toutes deux expatriées, elles partagent leurs aventures parisiennes. Elles aiment surtout se retrouver à la terrasse du Café de la Nouvelle Mairie (19 rue des Fossés Saint-Jacques, Paris 5e) où elles se racontent les derniers potins !

6. La Nouvelle Eve

Dans la série, Mindy est une milliardaire chinoise qui a renoncé à sa fortune pour réaliser son rêve de devenir chanteuse. Elle se révèle en montant sur la scène de La Nouvelle Ève, l’un des plus vieux théâtres de revue de Paris. Il accueille du public au pied de la butte Montmartre (25 rue Pierre-Fontaine, Paris 9e) depuis 1898 !

7. Rue de l’Abreuvoir

Dans un épisode, Emily organise une campagne marketing pour une société suédoise de matelas de luxe. Elle choisit un spot sublime à Montmartre, la rue de l’Abreuvoir, où elle invite les Parisiens à s’allonger un instant. Pour son amie Mindy, c’est carrément la “plus jolie rue de Paris” !

 

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8. L’atelier des lumières

Dans ce musée unique en son genre à Paris, les tableaux sont projetés en lumière sur les murs. L’expérience de visite est originale, immersive, et peut s’avérer parfois très romantique… Comme lorsqu’Emily, Camille et Gabriel se retrouvent à marcher dans La Nuit étoilée de Van Gogh par exemple !

9. Musée des Arts Forains

On aime toujours revoir ce lieu magique, dans lequel se déroule la soirée « Fourtier », dans l’un des épisodes. Le musée des arts forains abrite des manèges anciens, des carrousels centenaires ainsi que plein d’autres jeux oubliés magnifiques (et passionnants).

10. La piscine Molitor

Elle aussi sert de décor chic et insolite à Emily et ses amis. Cette sompteuse piscine au décor Art Déco est en réalité la plus chère (et la plus sélect) de Paris ! Un parfait résumé de la série, qui permet de voir des lieux parisiens hors du commun, mais qui ne sont pas toujours accessibles dans la vraie vie…

 

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Image d’illustration à la une : Café le Vrai Paris à Montmartre © Eric Laudonien

A. C.